Le Président du Parti Social Démocrate, Pierre Claver Maganga Moussavou a, au cours d’une déclaration tenue ce mercredi 15 février courant à son siège sis au haut de gué-gué dénoncé les magouilles orchestrées par le pouvoir pour diviser l’opposition et donner raison à des personnes de peu de foi et favoriser la dislocalisation et le désordre dans l’opposition.
» j’ai décidé dans ces conditions là, de ne pas prendre part à la concertation souhaitée par le Chef de l’Etat. Mais, concertation pipée parce que, lorsque le Chef de l’Etat, nous convie dans un ordre du jour à réduire les mandats, y compris celui du président de la République, nous voyons déjà la manoeuvre. Il a fait 14 ans, c’est l’équivalent de trois (3) mandats de 5 ans. C’est trop! « , a dénoncé le Président du PSD, Pierre Claver Maganga Moussavou.
Un regard a été également porté par le président du PSD quant au septennat d’Ali Bongo Ondimba qui n’a pas donné sa pleine mesure et donc, il aura été d’une grande nullité.

Cependant, Maganga Moussavou en homme averti a compris quel était leur positionnement au cours de cette grande messe qui devrait déterminer les enjeux des élections de 2023. C’est pour cette raison qu’il a décidé dans les conditions actuelles, de claquer la porte des négociations, dont les cartes ont été battues d’avance.
» Nous ne nous laisserons pas entraîner dans une mascarade de concertation où les résultats sont prévus d’avance, où en allant discuter, le CGE est déjà mis en place, alors que le PSD veut qu’il ait une coprésidence au niveau du CGE, une Coprésidence au niveau des commissions, une coprésidence au niveau des bureaux de vote « , a-t-il martélé.
Aussi, le PSD voudrait que le CND soit une institution Constitutionnelle, où se règle les problèmes des partis politiques, les réclamations, car c’est la case à palabre au lieu de référer à la Cour Constitutionnelle.
Dans le cadre des financements des partis, le PSD dit pouvoir s’en passer, mais recherche au plus haut niveau la transparence électorale, parce que c’est telle qui garantie la démocratie, qui garantie au peuple gabonais de mieux vivre.