Gabon : les ex-agents de Gabon Poste sur le pied de guerre pour revendiquer leurs droits

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16 ans après les ex-agents de Gabon Poste continuent de mordre la poussière, et ne sont toujours pas rentrés en possession de leurs droits. Abandonnés à leur sort, suite à la liquidation de l’ex Gabon Poste, les anciens agents de cette boîte, fierté du Gabon autrefois, ont manifesté ce mardi 12 juillet courant pour réclamer le paiement de leurs droits. C’est l’esplanade du Trésor public du centre-ville qui a servi de cadre pour cette rencontre.

« Nous sommes venus pour revendiquer nos droits. Nous sommes venus nombreux pour que nous puissions nous faire entendre parce que, depuis 16 ans, les autorités n’ont pas répondu à nos doléances. Ce plan social a été payé à tous ceux qui étaient à Gabon télécom, mais pas à Gabon poste. Ils nous ont donné 6 mois, il restait 18 mois. Et les titres de transport d’ 1.100.000f « , a déclaré Jacques Ikapi, ancien agent et porte-parole du collectif.

La situation sociale des anciens agents de Gabon Poste est plus que lamentable et déplorable, Car ces derniers éprouvent des difficultés à joindre les deux bouts, les exposant ainsi à une précarité notoire, occasionnant ainsi des pertes en vies humaines. C’est 60 des leurs, qui ont perdu la vie, tombés sous le poids de l’âge pour certains, et frappés par la maladie pour d’autres au cours de ces 16 dernières années.

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En effet, ces déflatés de l’ex Gabon Poste ont rencontré les responsables des services concernés par leur situation dont la Task force qui a examiné ce dossier et qui leur a donné raison, et qui l’a transféré à la comptabilité public.

« Aujourd’hui, nous avons pensé qu’il fallait venir dans les services concernés à savoir la direction générale des services du Trésor, et la direction générale du Budget. Ce qui nous a été dit du côté du Budget, est que lorsqu’un dossier a été traité par la Task force, le dossier est transféré directement au niveau de la direction générale des services du Trésor. Donc nous avons voulu obtenir la bonne information« , a conclu Jacques Ikapi, porte-parole du collectif.

 » je ne serais heureux que lorsque les gabonais seront heureux « , déclarait Ali Bongo Ondimba au cours d’une adresse à la nation.

La rédaction

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