C’est au cours d’une conference de presse tenue ce mercredi 11 mai courant dans le premier arrondissement de la commune de Libreville à son siège sis à Ambowé, que le Président leader du parti « Gabon Nouveau », Mike Jocktane a présenté à la presse nationale et internationale, ses « 14 propositions » pour des élections libres, transparentes et crédibles.
Ayant une meilleure visibilité de la vie politique du Gabon pour avoir été à la grande école d’Omar Bongo Ondimba, puis avec André Mba Obame, le président leader du Gabon Nouveau estime que le processus électoral au Gabon doit être revu au vu des contestations observées après chaque scrutin.
Pour se faire, Mike Jocktane propose une alternative pour éviter ces tensions qui sont souvent à l’origine des pertes en vies humaines. Ces propositions du candidat sont entre autres, » proclamer et publier les résultats dans chaque bureau de vote le jour même des élections en procédant de matière systématique à l’affichage public des procès verbaux des résultats du scrutin dans tous les bureaux de vote, rendre obligatoire l’affichage des listes électorales dans chaque bureau de vote au moins 30 jours avant la date du scrutin afin de contrôler la mise à jour effective des fichiers électoraux, fixer, sans attendre , la date limite pour s’inscrire sur les listes électorales, faire avancer le projet Identité Biométrique Officielle du Gabon ( OBOGA ) « .
Aussi, le leader du Gabon Nouveau souhaite que » le calendrier électoral soit rendue public dans les meilleurs délais par la commission électorale. Les cartes d’électeurs doivent être distribuées 15 jours avant le scrutin, la limitation à la candidature à l’élection présidentielle à deux mandats successifs pour favoriser l’alternance « .
Mike Jocktane estime qu’un « recensement général de la population doit être organisé en 2023, pour amaner et faciliter l’inscription de tous les citoyens sur les registres d’état civil afin de se voir délivrer une carte nationale d’identité, et les inciter à s’inscrire sur la liste électorale « .
» je fais de la politique pas parce que, je veux suivre quelqu’un, je fais de la politique parce que , j’ai une vision du Gabon, je fais de la politique parce que, j’ai une idée de ce à quoi j’aspire pour moi et ceux qui m’entourent « . à t-il conclu.
La rédaction