Le département de Bayi-Brikolo, aux confins de la province du Haut-Ogooué, se prépare-t-il enfin à pouvoir amorcer dans la cohésion et la sérénité le processus de son développement harmonieux à l’issue de la rencontre conviviale qui s’est tenue, ce Samedi 16 juillet 2022, à l’initiative de Félix Onkéya, à la chambre de commerce de Libreville ? Tout porte à croire qu’il faut demeurer dans l’affirmative de cette interrogation au regard de la convergence de points de vue entre les participants et orienté vers un même objectif commun.
En effet, l’ancien député et ancien membre du bureau politique du Parti démocratique gabonais, Félix Onkéya, a rappelé à l’assistance que l’avenir de leur contrée relève désormais de la responsabilité de tous. Dans la mesure où chacun détient une parcelle de souveraineté dans une localité qui les a tous/donner. Une détresse relayée à travers les réseaux sociaux et autres plateformes où les cadres de Bayi-Brikolo ont été, non seulement interpeller par la population, mais également sollicité pour répondre favorablement au cri de détresse de cette même population livrer à elle-même.
Des échanges qui ont essentiellement porté sur les problématiques cruciales de la route, le transport, la santé, l’éducation, l’agriculture, etc. La mise en place d’un groupe de travail pour la rédaction des textes fondateurs d’une plateforme commune et d’un projet de plan d’action va proposer dans quelques jours le fruit de ses réflexions.
« L’État providence est mort, l’avenir de notre localité dépendra de la volonté des cadres à mutualiser leurs exigences aux côtés des pouvoirs publics pour valoriser le terroir dans les secteurs essentiels de la vie communautaire », à laissé entendre Félix Onkéya. Qui est considéré par de nombreuses générations locales comme un modèle de probité et d’exemplarité dans l’encadrement des masses rurales locales afin de favoriser leur épanouissement et autonomisation.
Une rencontre d’échange et de concertation dénudée de tout fondement politique qui appel à un sursaut afin que ces cadres prennent en main le destin de leur localité qui n’a que trop souffert des appendices de rivalité politique ont récusé l’ensemble des participants.
Thierry Mocktar
