Alors que dans le reste du pays, l’on se prépare activement à la grande mobilisation en vue des élections politiques de 2023, le Haut-Ogooué, province chère et fidèle à la politique du Distingué Camarade Président, est toujours marquée par des dissensions politiques internes et incompréhensibles. Dont les frustrations sont encore bien sourdes au niveau de la base. Cadres et différents responsables politiques locaux, déterminés, ne cachent pas leur ambition noble d’assurer une victoire pour le président de la République dans un peu moins de treize mois de l’échéance.

Malgré l’enthousiasme suscité lors des festivités du 54ème anniversaire du Parti démocratique gabonais (PDG), ou encore, de l’effet escompté par l’organisation ou la tenue des « Journées de réflexion politique » à l’initiative du Secrétariat exécutif, des intrigues sont devenus monnaie courante dans les rangs. Au point de créer des frustrations voir des exclusions.
En effet l’on observe, ces derniers temps, des velléités de suprématie politique absolue de l’exécutif local du Haut-Ogooué par une castre de minorité au détriment de plusieurs compétences et de l’intérêt général. Ce qui ne serait pas un tremplin favorable à la mise en oeuvre de la politique de l’émergence dans la province natale du chef de l’État. En dépit de cette constante fidélité et loyauté exprimé à l’endroit de la personne du Distingué Camarade Président.

Malgré cela, on attend toujours une répartition équitable des postes de responsabilités politiques et administratifs entre les différentes communautés locales qui soutiennent l’action politique d’Ali Bongo Ondimba en terre « altogovéenne ». On ne comprend en rien pourquoi d’éminents hauts cadres, à l’exemple de Thierry Abéloko ou de Félix Onkéya, fidèles à la politique impulsée par le Président de la République et loyaux au PDG, sont toujours restés en marge de l’action politique locale ? Alors que les preuves de leur contribution, compétence et savoir-faire politique et administratif au service de la nation est dans la conscience collective des gabonais et au-delà.


Une situation, pour le moins incompréhensible pour les populations d’Akiéni, Onkondja, Ngouoni, Bongoville, Aboumi et même dans la capitale provinciale, Franceville, où ils disposent de solides bases sociales pour susciter l’adhésion populaire et massive des populations, qui y voient une sorte de marginalisation dont ils sont victimes de leur succès d’antan.
Il serait donc judicieux pour le parti au pouvoir de ramener ces deux cadres au sein de son exécutif local pour plus de sérénité et capitaliser davantage les acquis en vue des futures échéances électorales, soutien une grande majorité de la population de ces contrées.

Du côté de Bongoville, si la Membre du bureau politique et député, Malika Bongo Ondimba et le vénérable John-Pether Avouya, mènent parfaitement le bal de relais du train de l’émergence dans le département de Djouori-Agnili et ses environs, ce qui ne semble pas le cas pour les autres contrées avec des frustrations politiques bien perfectible. Et où l’ordre des hypothèses ne semble pas du possible. Au risque d’entrevoir un dysharmonie qui risque de profiter à l’adversaire. Parce que l’on aura pas fermer les failles volontairement laisser béantes par lesquelles l’ennemi se serait engouffré.
Ces populations sont, du moins, persuadé que seul un nouveau choix dans le casting des acteurs pour la conduite de la politique du Distingué Camarade Président, dont on attend toujours l’onction, est l’unique alternative de bon sens pour éviter la casse.
Lors de son récent séjour privé dans sa province natale, Ali Bongo Ondimba, aura certainement abordé ces questions avec certitude. Dont l’évidence devrait amener à des changements politiques notoires et profonds au sein de l’exécutif politique « altogovéen » pour une meilleure optimisation des échéances avenirs, laisse-t-on entendre.
Thierry Mocktar