Komo-Mondah : A qui profite la campagne d’instrumentalisation des rapports entre Rose-Christiane Ossouka Raponda et Camelia Ntoutoume Leclercq ?

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L’actuelle Ministre de l’éducation nationale et de la formation civique, par ailleurs Membre du comité permanent du bureau politique du Parti démocratique gabonais, serait-elle victime expiatoire du port d’un patronyme, dont l’illustre géniteur aujourd’hui disparu, reste et demeure une figure emblématique et de référence pour le Gabon. Ou encore les résultats satisfaisants engrangés par Camelia Ntoutoume Leclercq à l’éducation nationale en un temps record, un département ministériel où plusieurs grands théoriciens de la République ont laissé des plumes, est la preuve manifeste que cette conspiration serait instrumentalisée par des mains noires qui tireraient les ficelles dans l’ombre pour la déstabilisation de l’action de la membre du gouvernement. Afin qu’elle n’atteigne pas les objectifs assignés à elle par le Président de la République. Ce qui signifierait son incompétence et incapacité.

Depuis quelques temps, en effet, les gabonais seraient sidérés de se voir abreuvé par des articles de presse en boucle au titre pompeux, faisant état de « Guerre froide entre Rose-Christiane Ossouka Raponda et Camelia Ntoutoume Leclercq« . Alors que les deux personnalités qui siègent au sein du même gouvernement sont également les premières responsables politiques de la province de l’Estuaire en qualité de Membres du comité permanent du bureau politique de la province. Pourrait-on dire qu’il s’agirait d’allégations infondées. Bien évidemment. Dans la mesure où ces inepties ne reposeraint, en réalité, sur aucune preuve matérielle palpable. Une véritable litanie épistolaire de la part de certains « grattes-papier » et « mercenaires » de la plume qui servirait de prêtes noms aux conspirateurs. Auprès desquels ils prennent leurs instructions pour pondre des insanités sur ces personnes désignées par le Président de la République pour accompagner sa politique. En effet, il est notoirement connu des gabonais qu’à l’approche des échéances électorales, comme le scrutin présidentiel à venir, certains manipulateurs parviennent à créer du sensationnel en faisant croire à l’opinion nationale d’une mésentente entre les personnalités au sein de l’exécutif.

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A qui profite donc cette campagne de dénigrement ? Alors que le secteur auquel confié à Camelia Ntoutoume Leclercq serait entrain de retrouver toute sa sérénité et de la confiance par un climat apaisé. Toute chose qui laisse perplexe. Car ne comprenant pas cet acharnement au point de s’en prendre à la mémoire d’un illustre disparu. Cela dirait que l’on serait descendu très bas dans l’argumentaire et tout petit dans la conscience.

Décédé dans la dignité, il y’a plus de trois décennies, feu Lubin-Martial Ntoutoume Obame, qui fut un grand Commis de l’Etat sera connu des gabonais pour ses compétences de manager et d’homme d’État. Dont sa fille, Camelia, serait sur le sillage de la réussite tracé par le père. Le surnom de « Shérif » lui sera accolé par les gabonais pour son combat permanent contre l’insalubrité dans la ville de Libreville (1975-1983). Mais aussi, de cette détermination à maintenir le domaine public inviolé. Il avait aussi l’audace pour s’opposer aux citoyens inciviques qui pensaient être au dessus de la loi. Son départ de l’hôtel de ville signe le début de la déchéance de la capitale gabonaise. Qui connaîtra, par la suite, les affres de l’insécurité, l’occupation anarchique, le braquage, etc.

Nazaire Ongaye

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