A quelques jours de la « Rentrée politique » du Parti démocratique gabonais (PDG) dans la première province du pays, le troisième arrondissement de la capitale gabonaise qui a toujours été un bastion historique et imprenable du parti au pouvoir et de sa constellation de partis alliés, serait-il à la recherche d’un véritable leader pour la conduite de la campagne politique de 2023 ?
Cela apparaît d’une évidence précise.Bien que cette circonscription soit également le fief politique du chef de l’État. Car, abritant le siège de la première institution du pays, le palais présidentiel.
En effet, selon de nombreuses sources, l’absence sur le terrain de l’ancien membre du gouvernement, Eloi Nzondo, se ferait ressentir de plus en plus. L’on redoute, en effet, que le grand rassembleur ne soit freiner dans sa marge de manœuvre pour assurer une victoire apaisée et éclatante au Président Ali Bongo Ondimba, par des politiques malintentionnés pourtant tapis dans l’ombre du pouvoir. Et dont certains continuent de bénéficier d’une confiance et promotions à de hauts rang sociétal qui impact en rien de positif le quotidien des populations. Un même pouvoir au sein duquel l’on ne cesse de dénoncer et déplorer des velléités de cas tentation de duplicité. C’est dire combien est réel l’immense poids politique d’Eloi Nzondo dans le troisième arrondissement de Libreville. Surtout auprès des masses de jeunes et de la notabilité locale ou encore des femmes, ferventes soutiens à la politique du Distingué Camarade Président. Un terrain politique sur lequel Eloi Nzondo aurait véritablement imposé sa marque de fabrique. Un concept dont on reconnaît, également, aujourd’hui une forte adhésion des populations de la contrée. Malgré le fait que l’arrondissement enregistre également en son sein un grand nombre de militants chevronnés et d’éminentes personnalités à différentes strates de l’échelle décisionnelles du pays.
« L’on ne peut s’en passer de l’impact réel positif du poids et de l’action politique d’Éloi Nzondo dans le troisième arrondissement de Libreville, si l’on veut véritablement garantir une victoire pour le Distingué Camarade Président, Ali Bongo Ondimba en 2023« , assure un responsable politique local de la première heure.
A la différence de nombreux autres acteurs, l’ancien maire-adjoint de Libreville, fidèle à la politique du chef de l’État est dépositaire d’une réelle assise populaire au point d’avoir transformé l’arrondissement en fief politique et électoral. Des Assisses multidimensionnelles qui ont conduit les partis de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence de conserver leur leadership sur cette circonscription stratégique pour le pouvoir.
« L’enfant du pays » comme on l’appelle d’ailleurs très affectueusement et de manière complice avec les populations, Eloi Nzondo, reste avant tout l’incarnation d’une suite de victoires pour la majorité.
Nommé en 2015, gouverneur de la province du Haut-Ogooué, l’homme n’a pas manqué de rabattre les troupes pour convaincre ses milliers de partisans et sympathisants pour conserver à la cause de majorité, le 1er siège du 3ème arrondissement de Libreville, à l’occasion des élections législatives partielles dont il avait coordonner la campagne sans pour autant être candidat.
Eloi Nzondo se laisserait-il pour autant embrigadé par l’inaction qui a conquis la force du Parti démocratique gabonais ? L’actuel Secrétaire général adjoint du PDG reste convaincu de la victoire d’Ali Bongo Ondimba. Et cela recommande un rééquilibrage de stratégie politique en impliquant davantage l’ensemble des acteurs du troisième arrondissement de Libreville.
« Le Distingué Camarade Président a besoin de tout le monde pour 2023. L’exclusion ou les divisions au sein du parti n’arrangeaient pas les affaires pour notre candidat« , estime pour sa part un sympathisant à Éloi Nzondo. Les arbitrages du Distingué Camarade Président seraient donc scrutés par la base qui aurait son dernier mot.
Thierry Mocktar
