Les gabonais doivent élire leur nouveau président, en 2023. Bien que suspendu à la manifestation de grosses pointures dont celle du président sortant, Ali Bongo Ondimba, que l’on sait potentiellement partant, on observe à travers le territoire national une succession de déclaration de candidats tenant plus de l’impossible que du réalisme.
Alors même que certains médias de connivence avec « l’opposition », s’excitent à satiété de voir se « réaliser » les ambitions démesurées de leurs leaders politiques. Ces derniers pour avoir tenté, en vain leur accession à la magistrature suprême ou pour avoir été des porteurs de valises de leurs mentors, ne sont pas aussi adulé par l’opinion gabonaise comme ils l’estiment. Tout simplement parce qu’ils promettent le changement ou l’alternance démocratique (?), qu’ils ont eux-mêmes bâillonnés pour assouvir cette avidité du pouvoir transmis à leurs protégés pour les uns, ou reçu de leurs anciens mentors, pour d’autres.
D’ailleurs, la seule et unique campagne que l’on leur reconnaît est celle des réseaux sociaux. Dont le programme politique consiste à nuire à l’image du pouvoir et de ses soutiens. Où encore cette cabale indigeste sur la santé du président de la République. Qui sans se soucier du sarcasme nuisible d’un rubicond répandu par certains de ses détracteurs à son encontre, est donné pour favori dans un scrutin qui sonnerait la fin de l’existence de certains acteurs politiques en fin de cavale.
Le président sortant, dans l’attente de l’annonce officielle de sa candidature, est aux yeux de milliers de gabonais, le seul a disposer d’un programme politique qui tient compte des aspirations et préoccupations légitimes du peuple. Plusieurs soutiens du chef de l’État sortant ont d’ailleurs dénoncé clairement l’acharnement avec lequel « l’opposition » se focalise sur son état de santé.
Rompant avec le prisme d’une économie gabonaise défaillante à son accession au pouvoir, pour faire du Gabon un pays émergent à l’orée 2025, le président Ali Bongo Ondimba a établi un ambitieux programme de réformes économiques et structurelles en vue d’une prospérité future pour son pays. Alors que la crise pétrolière internationale qui n’a pas épargnée les économies mondiales, le processus de la diversification amorcé sous l’impulsion du numéro un gabonais à permis de maintenir la dynamique de l’économie du pays et confirmé la pertinence de la stratégie.
De ce point de vue il n’est plus possible, pour le Gabon, de s’arrimer de la dépendance unique de ses ressources pétrolières pour dynamiser la croissance économique. La vision présidentielle a aussi permis de focaliser cette stratégie sur un mode durable afin que le programme « Gabon émergent » guide le développement du pays.
Plusieurs anciens leaders de l’opposition ont déjà rallié le camp de la majorité pour apporté leur soutien à la politique prônée par Ali Bongo Ondimba.
Thierry Mocktar
