Politique/Présidentielle 2023 : l’autoflagellation de l’opposition gabonaise

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Il y’a quelques jours encore, certains censeurs de ce camp politique, abonnés adeptes de l’échec électoral se sont donnés rendez-vous à Lambaréné pour une énième agape de farandole dans la ville du « Grand blanc ».

Selon certaines de leurs « ouailles », il était question de  (re) peaufiner leur « stratégie (?) » de conquête du pouvoir dans la perspective, en 2023, d’une alternance au Gabon. D’aucuns assimilaient cette invasion « migovéenne » en rencontre de « Bal des charognards » qui n’avait rien de consistant pour le commun des gabonais. Car au lieu d’aborder les vrais problèmes qui minent le quotidien des populations en présentant un programme politique attrayant et d’une cohérence pâlir de jalousie le pouvoir, les leaders de l’opposition seraient plutôt allé faire grise mine et l’étalage de leur immense fortune acquise de manière douteuse. En effet, ils ont passé le clair de temps de la villégiature à vilipender le pouvoir et ses principaux tenants.

La torgnole reçue par cette opposition qui se décime au file du temps, est le résultat de son enlisement constant à l’approche des échéances électorales de 2023. Au regard d’un discours plutôt populiste et tribun en déphasage de la réalité sociopolitique du Gabon, rapportent nos sources.
Des « justiciers » qui se seraient exercés dans des critiques acerbes d’un pouvoir qui les a engraissés dans le temps.

Il souviendrait en effet, dans le cadre du dossier des « fêtes tournantes », ces sorties abracadabrantes de certains leaders de l’opposition cités dans ces affaires qui ont criés à de l’acharnement. Alors qu’il s’agissait d’une action publique visant la lutte contre l’enrichissement illicite à laquelle aucun responsable ne devait échapper. Auraient-ils au moins changer dans la grivelerie au cas où il reviendrait à eux de diriger le pays ? Rien n’est moins sûr pour les gabonais. Car connaissant la turpitude et la mentalité de l’acteur politique gabonais lorsqu’il se transmute en leader d’opposition. Surtout, pour le cas d’espèce,  loin d’être une exception en matière de probité. Au même titre que ces leaders religieux qui ne sont pas, eux aussi, des exemples de bonne moralité.

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Pendant que le gouvernement gabonais consent des efforts en vue de la relance de la croissance, on observe à travers le pays une intense campagne de désinformation de l’action des pouvoirs publics. Sans que les prétendus donneurs de leçons n’aient, une seule fois, démontrer la présence sur le territoire national, une de leur entreprise qui produirait tant de moyens financiers dont certains continuent de faire allègrement étalage. Qui a réellement détourné dans les caisses de l’État ? Une question préjudiciable qui taraude et que l’on évite sciemment d’aborder dans le pays surtout quand on est dans l’opposition.

Comment après s’être assis durablement à la table du pouvoir foulant au pied les principes de nationalisme et le patriotisme, l’honnêteté et la morale, qu’on se voit transformé en donneur de leçons ? Un atypisme gabonais, indique un politologue local. Lequel soutient qu’il n’ya que la cupidité dans pareille situation qui se transforme en valeur de bon sens. L’opportunisme dans laquelle vagabonde l’opposition qui vend du »vent » de l’alternance aux gabonais est d’ailleurs un très mauvais présage pour la cohésion sociale,  l’avenir du pays et la démocratie gabonaise.

Selon certaines indications en effet, des candidats déclarés à l’élection présidentielle de 2023 ou en instance de l’être, seraient déjà « approchés » de se voir soutenus par certains financements extérieurs. Par expériences à travers le monde, ce genre de procédé n’est généralement pas sans conséquence au plan politique, économique,  social et culturel. Car il met le pays dans une totale dépendance du « bailleur de fonds » qui se voit obliger, dans une position de force, de tirer profit des richesses du pays par le principe du retour de l’ascenseur.

Indéniablement, l’opposition nage dans l’absurdité pour vouloir convaincre les gabonais. Dès lors, on comprendrait pourquoi ce fameux conclave de Lambaréné a finalement accouché d’un tas de rongeurs. Tout comme les autres « agapes » avenirs.
Un ventre plein peut-il crier à à la disette ?

Thierry Mocktar (Lambaréné)

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