Politique : Quand le ridicule de Norbert Épandja dépasse l’entendement

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« Il est préférable parfois de ne rien dire au risque de franchir le ridicule », enseigne une sagesse « altogovéenne ». Inspiré par une nouvelle activité de chansonnier de l’opposition après avoir été « chassé » de la course au Bugada (Bureau gabonais des droits d’auteurs et droits voisins), Norbert Épandja, pompeusement « glorifié » président d’un prétendu CHOL (Collectif des ressortissants du Haut-Ogooué libéré), a visiblement fait fi de cette maxime qui lui aurait garanti à se taire quand on a rien à dire.

En effet, la « Lettre ouverte », il y’a quelques jours, de Norbert Épandja n’a pas laissé indifférents plusieurs ressortissants de la province qui ont tenu à recadrer le trublion.
Le chansonnier d’opérette, dont « le talent n’a pas dépassé son Moanda ville des oiseaux », estime certainement qu’il est temps pour lui de se lancer dans une marre politique dont il ne maîtrise aucune bride », à réagi un ressortissant altogovéen sous le couvert de l’anonymat. Une missive navrante et enivrante dans laquelle, Norbert Épandja, essai-t-il de faire croire à l’opinion nationale d’une desolidarisation de la seconde province du pays à la politique de l’émergence du Gabon conduite par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. Alors que de nombreux hauts responsables quittent davantage les rangs de l’opposition pour rallier le camp du pouvoir. A moins que pour Norbert Épandja et les siens de considéré ces compatriotes comme des sous-hommes, s’est interrogé, une fois de plus, notre interlocuteur.

Surtout que le passage de Norbert Épandja en tant que Directeur artistique et de la production à l’ex-ANPAC (Agence nationale de la promotion artistique et culturelle) dans le milieu des années 80, est parsemé de zones d’ombres et couronné par un bilan terne. l’homme dira certainement qu’il n’avait pas gouverné. Était-ce la faute à la politique du président Ali Bongo Ondimba ? Encore que cette promotion sociale, avec avantages dû au rang, de Norbert Épandja avait été obtenue justement… grâce à son enracinement dans la politique de la Rénovation. Dont, « le long pouvoir depuis 1968 a porté haut dans la hiérarchie sociale du pays plusieurs gabonais » parmi lesquels de nombreux opposants de la trame de Norbert Épandja, a reconnu, sur les réseaux sociaux, un opposant proche de la galaxie de la Coalition pour la nouvelle république (CNR) de Jean Ping. Cette appartenance à la province du Haut-Ogooué a été pour Norbert Épandja l’occasion de gravir des échelles au sein du monde musical gabonais.

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Quel bilan positif les artistes et le monde culturel gabonais peuvent-ils dresser du passage de Norbert Épandja à l’ex-ANPAC ? Plusieurs personnes le reconnaissent pas très élogieux. Sinon, l’art de la critique est plus aisé.

Pour notre interlocuteur, « Norbert Épandja devrait comprendre que les élections politiques au Gabon sont régies par des lois et règles. C’est dans cette optique que le pouvoir a toujours prônée pour des élections politiques apaisées et transparentes. Dont nul besoin d’un recours à une quelconque force ou entreprise comme le prétend Norbert Épandja. Il est de notoriété en Afrique, qu’une fois que l’opposition perd des élections (présidentielles) surtout, c’est le peuple que l’on appelle dans la rue. C’est le sens que l’on peut donner à la « lettre ouverte » de Norbert Épandja pour préparer l’opinion à un énième échec prévisible de l’opposition. Qui a déjà commencé son chant de cornemuse. Encore que pour paraphraser le défunt Président Omar Bongo Ondimba : »Nul n’a le monopole de la rue« , conclut notre source.

Thierry Mocktar

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