Monsieur le Président,
Votre entêtement me laisse percevoir que vous n’avez pas lu ma première lettre ouverte laquelle j’attirai votre attention sur les nombreuses dérives qui jalonnent désormais votre quotidien. Peut être suis-je très diplomate pour me faire entendre et que seul le langage de la force vous sied le mieux? Dans ce cas je m’invite à votre table.
Monsieur le Président, pendant que l’ensemble des élus attendent l’Assemblée Générale que vous confisquez malgré plusieurs de nos interpellations. Après un silence latent et méprisant vous réapparaissez avec une audace seigneuriale nous proposer l’organisation d’une conférence des présidents de commissions au mois de février. Doit-on voir à la preuve d’une provocation de plus?
Dois-je vous rappeler que la conférence des présidents tient sa légitimité de l’Assemblée Générale et que cette réunion ne traite que des questions techniques spécifiques pendant un temps donné. Elle ne peut se substituer à l’AG qui est statutaire, représentative et l’organe décisionnel de notre chambre, je voudrai dire a vôtre.

Monsieur le Président, la Chambre Nationale des Métiers de l’Artisanat du Gabon nait de la volonté du Président de la république, son Excellence Ali Bongo Ondimba qui a bien voulu doter à ses compatriotes un cadre idéal pour structurer, valoriser et rendre autonome les artisans gabonais qui pourraient participer à l’essor économique de notre pays le Gabon. Le saviez-vous?
La Chambre des Métiers n’est pas votre patrimoine, les élus ne sont non plus vos vassaux et la misère que vous transportez ne peut durer longtemps.
Enfin, nous n’irons pas à la conférence des présidents que nous trouvons tendancieuse et hors contexte. Nous attendons de vous la convocation de l’Assemblée Générale dans le plus bref délai.
Recevez, Monsieur le Président, l’expression de ma profonde désolation.
Aristophane TSINGA MASSALA, Président de la Commission Arts et Métiers