Libre propos de Jocelyn Louis N’goma : Que retiendra l’histoire de la crise historique de la CNSS ?

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Croyant ou non, ne seront pas considérées ni le nombre de prières qu’une personne aura prononcé, ni la manière dont cette personne aura été fidèle aux exigences de son obédience religieuses, politique, ou ethnique non plus.

Chacun de nous sera jugé, selon son engagement sacerdotal pour l’intérêt général.

les historiens commencent à s’intéresser vraiment à un événement, environ 50 ans après qu’il soit survenu. C’est le temps minimal qu’il faut, pour se donner une vision d’ensemble, et pour soustraire l’émotion et les opinions de l’évaluation finale qu’on retiendra.

Avec toute l’émotion de la fin d’année et toutes les subtilités de ma vision de la chose, je commencerais ma réponse à la question,  » que retiendra l’histoire de la crise de la CNSS ? « , en disant : pourtant, tout avait quand même bien commencé!

Au début de l’Administration Provisoire, les indicateurs économiques étaient au rouge, et le président de la République avait instruit que les pensions et les salaires, soient payés à date, en même temps que la réforme de la CNSS, pour garantir sa pérennité.

Tout cela étant consécutif au constat de plusieurs années de dysfonctionnements additionnels, pendant lesquelles les gens au pouvoir, s’étaient gargarisés de grandes déclarations sur leur gestion responsable de l’institution.

Pendant ces années, ils ont dit prendre  » des décisions difficiles dans l’intérêt supérieur du pays « .

Il aura fallu une grève, pour nous montrer que, quand on ne se fie qu’aux grandes déclarations, quand on décide que toute la société doit être mesurée par des tableaux Excel dans lesquels s’accumulent « les indicateurs nécessaires aux prises de décision », hé ben, on se plante royalement !

Vous le saviez, vous, que ça allait si mal dans les autres activités de la CNSS ?
Les syndicats en parlaient, bien sûr, mais bon, ils étaient en conflit d’intérêts, non ?

Ils voulaient échanger leur silence contre de meilleures conditions, croyait-on pour se donner bonne conscience.

Mais la vérité est pathétique.

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Il arrive parfois de ces situations, où toutes les propagandes et campagnes de communication réunies, n’arrivent plus à polir le message qui endormira l’opinion de manière générale, et les travailleurs de la CNSS en particulier.

Il arrive parfois des situations où, on ne peut plus anesthésier la conscience collective, par la course aux bien matériels, par la division, les primes a la tête du client, les sorties dans les restaurants et les bars…

Mais là, l’avenir de la CNSS oblige. On ne pouvait plus nous cacher la vérité. Alors, bien, on a vu! On a vu qu’on faisait fausse route.

Que quand le bien-être collectif est surpassé par le bien-être personnel, on s’écarte de l’essentiel.

 » Je ne sais pas ce dont l’histoire va se rappeler de 2022. Et je m’en fous. Je m’en fous parce qu’on n’est plus dans la dynamique de sauver les apparences.  »

Concentrons-nous plutôt sur l’histoire qu’il faut écrire à partir de maintenant.

Avant de nous soucier de notre place dans l’histoire, notre intérêt est de voir la place, qu’on donne à celles et ceux qui ont fait l’histoire récente de la CNSS, et dont le mépris des contributions a l’effort de solidarité dans notre système de protection sociale, quand ils étaient des actifs, est tout simplement inacceptable.

Faisons en sorte que leur dignité ne soit pas diminuée comme leurs capacités, une fois un âge certain atteint.

On ne peut plus jouer à l’autruche. De toute façon, on sait que l’autruche ne se cache pas de sa réalité en mettant sa tête dans le sable!

 » La guerre est semblable au feu ; ceux qui ne veulent pas déposer les armes périssent par les armes.  »
Sun Tzu

 » Lorsque le coup de tonnerre éclate, il est trop tard pour se boucher les oreilles.  »
(Sun Tzu)

 » Un chef dirige par l’exemple et non par la force.  » (Sun Tzu)

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