Malgré le deuil qui frappe actuellement le Gabon depuis la nuit du 8 au 9 mars dernier, le Parti démocratique gabonais (PDG) qui a décidé du report des manifestations prévues à l’occasion de son 55ème anniversaire, a tout de même atteint l’âge de la raison. Une maturité qui permet aujourd’hui au parti au pouvoir de réaffirmer son leadership incontesté sur le plan politique national. Ce qui indique aux cadres du parti à se déployer sur le terrain pour des missions de pédagogie afin d’expliquer aux populations le bien-fondé de l’action gouvernementale et le caractère à la fois nécessaire et d’assainissement du climat politique, social et économique du pays afin de relancer l’économie et booster l’investissement qui favorise le développement.
A l’approche des prochaines élections générales, on constate que l’ensemble des forces vives du parti au pouvoir sont sur le terrain. Aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays, pour expliquer dans leurs bases respectives non seulement sur les initiatives gouvernementales, mais également sur le bien-fondé de la concertation de la classe politique gabonaise convoquée à l’initiative du Président de la République Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président de leur formation.
Sur le principe, on ne peut que se satisfaire de l’approche du Secrétariat exécutif du PDG. Quoi de plus normal quand on est là première force politique du pays et que l’on entend réaffirmer ce leadership. S’impliquer et contribuer à faire comprendre aux citoyens de soutenir l’action du gouvernement sous l’impulsion du chef de l’État qui, plus est, le président du parti.
Ce qui devrait exiger de ces émissaires plus de cohésion et d’engagement pour battre en brèche l’argumentaire de l’opposition sur le terrain qui tend à accabler le PDG afin de le tenir pour responsable de la décrépitude de l’économie du pays.
Alors même que de nombreux acteurs de cette même opposition sont en partie responsable de la situation dénoncée pour avoir occupé, dans le temps et durant des décennies, des postes clés au sein du gouvernement et dans les hautes instances du parti. Surtout au regard de l’engagement et du volontarisme impulsés par le chef de l’État, l’heure est se s’attarder de comment remettre le pays sur les rails de son Émergence.
Thierry Mocktar