SENAT: l’Union nationale et la part du lion

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Depuis la nomination des parlementaires par les autorités de la transition (CTRI), intervenue le week-end écoulé, les voix s’élèvent dans l’opinion pour dénoncer la part belle qui est faite à l’opposition constituée de l’Union nationale (UN) et dont la présidente Paulette Missambo se trouve déjà au perchoir de cette chambre haute du parlement.

Tenez, il ressort que sur les 70 sénateurs qui devront conduire le Sénat de la transition, seuls 7 seraient issus du PDG, contrairement à ce qui est relayé par une certaine opinion accusant le PDG de s’accaparer la majorité des postes. Même si la tendance de l’heure exclue la représentation des parlementaires par parti politique, les choses ayant été remises à plat. Seulement, une large opinion s’interroge sur la monopolisation des postes de senateur par l’opposition qui s’arroge à elle toute seule 66 sénateurs. Une opposition qui compte pourtant d’anciennes figures de proue du PDG. Du coup, il se pose un problème d’équité dans la désignation des parlementaires dans la haute chambre du parlement.

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Ce n’est pas tout. Il apparaît que la représentativité sociologique poserait également problème. Si la province de l’Estuaire a vu de nombreux cadres nommés à la fois au parlement et dans la haute administration, la communauté Myené semble s’arroger la part du lion dans ces nominations. C’est le cas à la présidence de la République, mais aussi au parlement.

Aimé Jordan PANGO

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