Banques/Bgfibank : Côté jardin

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Malgré l’embellie financière de son image et pour son rayonnement dont jouit le fleuron du secteur bancaire gabonais, la holding Bgfibank – première structure bancaire de la Sous-région Afrique centrale, ne serait pas à l’abri de l’inexplicable activisme injustifié dont serait victime son Président-directeur général, Henri-Claude Oyima. Présenté par cet acharnement comme instigateur d’une entreprise de « vengeance personnelle » à l’encontre d’anciens collaborateurs de la structure bancaire.

En effet, depuis quelque temps, une lettre signée d’un ancien cadre dirigeant qui circulerait à travers les réseaux sociaux présenterait, à mots voilés, le Président-directeur général de la holding comme participant d’une stratégie globale et d’ harcèlement à l’égard de ces derniers. Alors que le processus judiciaire est toujours en cours. Et donc certains auraient été prétendument mis en « accusation » des faits.

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Rappel. En effet, dans la nuit du 3 au 4 février 2017, la Bgfibank a été victime d’une fraude financière à l’international dans certains pays d’Europe dont : la France, l’Espagne, la Suisse et l’Allemagne à travers son réseau de carte bancaire « Visa ». Dont les structures avaient été victimes d’un piratage du système informatique et monétique de la banque. Le préjudice financier ainsi causé sera estimé, selon les dossiers de l’enquête, à hauteur de 1,9 milliards de francs cfa. Toute chose qui laissait croire que les « hackers » auraient certainement bénéficié d’une complicité au sein de la structure bancaire. Ce qui aurait été à l’origine de la plainte suivi de l’incarcération de certains responsables sans pour autant avoir établi les degrés de responsabilité des uns et des autres dans la mesure où l’enquête avait été ouverte. On aurait pu en rester là.

Il se trouve que depuis la libération provisoire de certains prévenus, le Président-directeur général de la holding Bgfibank est comme pris sous le feu des critiques d’un acharnement médiatique via les réseaux sociaux. Un jeu de vilains qui, visiblement, et dans l’attente d’une suite à donner par la structure bancaire, n’honore pas les auteurs et les commanditaires de cette cabale d’instrumentation.

Thierry Mocktar

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