Alors qu’elle s’y était rendue pour le rencontrer et dans le but de s’enquérir de l’état de santé de l’ancien président déchu, Pascaline-Mférry Bongo Ondimba, à la demande de son frère Ali Bongo Ondimba, se serait vue refoulée d’accès à la résidence de ce dernier située au quartier « Sablière 2 » dans la commune d’Akanda au nord de Libreville. Où réside l’ancien Homme d’État au lendemain de son renversement par les militaires. Alors que le nouveau pouvoir reconnaît avoir accordé à l’ancien chef d’État une liberté totale de ses mouvements au regard de son état de santé. Toute chose qui aurait laissé sans voix la garde assignée à la sécurité de l’ancien président suite à ce fait insolite qui serait passé à l’ancienne résidence présidentielle.
En refusant de recevoir sa sœur aînée, Ali Bongo Ondimba exprimerait-il ouvertement un refus catégorique de rencontrer certains piliers de sa fatrie dont il accuserait de « collusion » avec le pouvoir militaire à l’origine de son renversement le 30 août dernier. Mais surtout de l’emprisonnement de son épouse, l’ex Première Dame Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Nourredine Bongo Valentin, détenus à la Prison centrale de Libreville pour plusieurs chefs d’inculpation et dont il a toujours clamé les faveurs de la libération.
Selon plusieurs sources, l’actuel homme fort du Gabon, le Général de Brigade Brice-Clotaire Oligui NGUEMA serait très proche de la fille aînée du défunt président Omar Bongo Ondimba dont il a été pendant plusieurs années, jusqu’au jour de son décès, un collaborateur fidèle et qu’il affectionne appelé » Maman » par devoir de respect à la tradition altogovéenne dont ils sont tous issus.
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Après Marie-Joséphine Kama Dabany (Patience Dabany) qui n’aurait toujours pas rencontré son fils à la demande de ce dernier, selon certaines sources, à son tour Pascaline-Mférry Bongo Ondimba essuie le refus catégorique de son frère de ne pas rencontrer certains membres de sa famille biologique. L’homme préférant se cloisonner dans sa résidence privée de la « Sablière 2 » où il vit avec deux de ses fils Jilhal et Bilal.
L’opinion gabonaise s’interroge d’ailleurs s’il ne s’agirait pas d’un énième cas de «clash» familial en perspective au sein de cette famille qui a toujours été au centre du pouvoir et dont l’histoire politique du pays reconnaît avoir été des faiseurs de roi au Gabon.
Depuis le décès du patriarche Omar Bongo Ondimba, Pascaline-Mférry Bongo Ondimba et son frère Ali Bongo Ondimba ont toujours été désignés comme étant les dépositaires légataires de l’héritage du défunt légué à sa descendance.
Thierry Mocktar