Dans un climat politique de plus en plus oppressif, morose et délétère il est crucial que toutes les voix de l’opposition se fassent entendre. Les arrestations arbitraires de citoyens honorables ne doivent pas être tolérées. Il est temps de dire stop au totalitarisme et de dénoncer ces injustices par tous les moyens médiatiques appropriés. La prise de parole, qu’elle soit individuelle ou collective, est non seulement nécessaire, mais indispensable pour réveiller les consciences égarées et mobiliser la société toute entière face à la dictature militaire.
Toutefois, les médias jouent un rôle crucial dans la diffusion de la vérité et la lutte contre l’oppression. Les voix de l’opposition doivent utiliser ces canaux pour dénoncer les abus de pouvoir et les violations des droits de l’Homme. Les arrestations arbitraires sont une attaque directe contre les libertés individuelles et collectives. En utilisant les médias, nous pouvons sensibiliser l’opinion publique et exercer une pression sur les autorités pour qu’elles répondent de leurs actes tôt ou tard.
Les arrestations des lanceurs d’alertes sont une humiliation inacceptable et une insulte gravisssime aux droits fondamentaux des citoyens pourtant consacrés dans la Déclaration Universelle des Droits de 1789, la Charte de la Transition et la Constitution du 26 avril 1991. Ces actes ne sont pas seulement des violations des droits de ces individus, mais aussi une attaque contre les valeurs de respect et de dignité qui sont au cœur de la société gabonaise. Chaque citoyen doit se sentir concerné par cette situation, car tolérer de telles injustices revient à être complice de l’oppression.
LA JUSTICE GABONAISE MUSELÉE PAR LES MILITAIRES AU POUVOIR !
D’abord, Stecy Karl Akue Angoué, avait été frapper à mort par des militaires, parce qu’il aurait violé l’heure du couvre-feu. Ensuite, Lionel Rokewa, un jeune qui croquait sa vie dans un bar au quartier chic Trois manguiers avait été retrouver mort et abandonné non loin de la morgue de Casep Ga alors qu’il avait été interpeller par les militaires au pouvoir. Enfin, Stempy Love Obame, arrêté arbitrairement puis emprisonné à la prison centrale de Libreville par un pouvoir ayant perdu tout sens de gouvernance.
AUX KOUNABÉLISTES DE LA TRANSITION QUI APPLAUDISSENT CETE DICTATURE EN INDUISANT LE GENERAL-PRÉSIDENT DANS LES MÊMES ERREURS DU PASSÉ
En effet, l’ordre militaire, en croisière, s’exprime toujours par un excès d’autorité, l’utilisation excessive de la force physique, la violation du droit et l’anéantissement des libertés fondamentales : » Nous y sommes au Gabon des militantes. » Cet ordre militaire se complaît à rabaisser tout et à tout piétiner dans la Nation. Il provoque tout et tout le monde, il est en quête constante et permanente de la démonstration de sa puissance, qu’il rend légitime par le son des bottes. Il tente de museler les bouches des journalistes, activistes, politiciens et veut dicter aux religieux les termes de leurs prières quotidiennes : il suffit de constater les resolutions du monologue. Il bâillonne les politiques, musèle les voix libres, gênantes et discordantes pour lui et il met tout en ordre forcé. Il fait croire aux kounabélistes que tous ceux-là sont le mal absolu pour le peuple qui souffre de la gale de la vie chère qui leur est imputable. Et quand cet ordre, maléfique, aura fini de croire, de penser, de dire et de faire le mal, il arrive un jour où il connaîtra lui aussi le mal et le mal absolu. Et ce jour, soyons là et nombreux, pour porter des habits noirs de corps et d’esprits endeuillés, pour dire, à cet ordre qu’il s’est trompé, que sa place n’était pas là-bas, qu’il ne devrait tout simplement jamais y être et les casernes sont toujours disponibles. Un militaire doit être partout sauf à la tête de l’État.
Que les bourreaux sachent et entendent que nul crime, nul délit et nulle infraction ne sera et ne restera impunie. Qu’ils soient présidents , ministres, officiers et sous officiers des corps, juges et procureurs de quelque fonction que ce soit, qu’ils sachent qu’ils répondront demain de leurs faits devant une justice impartiale et indépendante, gestes et attitudes en contravention avec la loi et les règlements. Le propre des régimes autoritaires est de faire des victimes par des bourreaux qui finissent par se retrouver seuls, face au déluge
JOVANNY MOUBAGNA