Cabale Médiatique, Faux Procès D’intentions, À Qui Profitent Les Distorsions Sur La DGTT ?

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Objet de critiques, la direction générale des transports terrestres (DGTT) et son directeur générale, Anatole Kabounou ne cessent de faire l’objet de critiques face aux supposées irrégularités entachant la production des documents de transports terrestres au Gabon. Mais qu’en est-il réellement des responsabilités ? Et qui fait quoi dans ce secteur ?

Coup sur coup rien n’explique la cabale médiatique dosée d’un faux procès d’intention à l’égard des instances publiques habilitées à gérer la production des documents de transports terrestres au Gabon.

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Depuis l’entame de l’avant dernier trimestre de l’année 2020, une campagne de dénigrement éclabousse aussi bien la direction générale des transports terrestres (DGTT) que le directeur général de cette administration. La presse, sous l’influence d’une main noire s’est chargée d’en faire le relais.

Problème, comme bien des directions, la DGTT est directement rattachée au ministère des transports qui dans une moindre mesure, est l’architecte de la gouvernance publique liée à ce domaine. Tous les actes administratifs de cette direction sont délivrés selon le principe, par accord directe du ministre. Les Centres d’appui techniques agréés quant à eux, sont directement rattachés au Secrétariat général du ministère des transports. Le lien entre la DGTT et ces Centres n’est qu’infime.

Depuis quelque temps, la DGTT se mobilise pour un « rattachement » directe de ces structures à ses services. D’abord, parce que cette administration est « signataire de tous les documents de transports terres ». Ensuite, parce que « les Centres sont gérés par des directeurs qui ont rang et prérogative de directeur d’administration centrale ». Enfin, parce que « la DGTT préside des commissions de délivrance de suspension et de retrait de permis de conduire et contrôle l’attribution de la carte grise ».

Partant du plaidoyer adressé par la DGTT au Secrétariat général du ministère des transports, en vue du rattachement des Centres techniques d’appui à ses services, il apparaît que la DGTT, contrairement aux informations divulguées depuis quelques mois n’a pas la plénitude de ces responsabilités vis-à-vis des entités dont la création et les services délivrés en directions des usagers sont de plus en plus décriés. Le rattachement de cette structure aux entités telles que SGTC/Autobilan Agréé ou Gabon Autosur n’est que partiel ce, d’autant plus que « les Centres techniques jouissent d’une autonomie juridique ». Mais pas financière. La DGTT n’a donc pas compétence à faire fermer un Centre technique, car cette responsabilité incombe au ministère. Voilà donc qui peut paraître assez claire, alors qu’une confusion des rôles et des connexions a subtilement été installée par la presse locale sous l’influence des mains noires.

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