Gabon/Politique : Ali Bongo Ondimba, un chef adulé mais mal servi

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« Sous l’avalanche interrompue d’informations insignifiantes, plus personnes ne sait où puiser des informations intéressantes », selon les écrits de Bernard Werber.
En effet, on peut l’affirmer sans être démenti. En dépit de la confiance et la sérénité affichées par le Président de la République, de sa présence effective au sommet de l’État au cours des dernières sorties républicaines, les responsables en charge de la mise en œuvre de la politique du Président de laRépublique, ne semblent pas converger dans le sens de la vision présidentielle, dont la priorité est d’accroître le processus de la transformation du Gabon.

Selon certaines observations, l’on s’accorde à dire, avec certitude, que ces derniers rament à contre-courant dans un système où ils passent pour des indispensables.

C’est dire que les différentes générations qui ont eu la confiance du chef de l’État ont quasiment échouée dans leur mission dévolue, soutient la majorité de l’opinion nationale. Cela se traduit par le climat social considérablement délétère ces derniers temps à travers le pays. Et dont la constante ébullition n’est pas sans conséquence pour le pouvoir en place qui doit tirer les leçons d’une incurie passive et collective de certains de ses régents. Manque d’audace, d’engagement et de conviction de certains responsables politiques ou dans les administrations publiques. Compte tenu de l’apathie dogmatique que s’est imposée ces derniers.

Pourtant le chef de l’exécutif gabonais ne manque pas l’occasion de rappeler son ambition noble de faire du Gabon un pays de prospérité partagée et équitable.
Une situation qui ne laisse pas, pour le moins, indifférente une opposition ambigüe atteinte de grisou.

Le Gabon d’Ali Bongo Ondimba a juste besoin d’un traitement d’urgence. Parce qu’il n’est plus question qu’il y’ai autant d’inégalité et d’injustice sociales.

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Il est bien réel que le sacerdoce du « neuf rien que du neuf » que s’est donné pour principe sous le fallacieux prétexte « d’accompagner la vision du Président de la République » a lamentablement échoué sur tous les plans : politique, économique et social. Au point de déconcerter l’affection et l’euphorie que le peuple gabonais tient de la politique impulsée par Ali Bongo Ondimba a la tête du pays.

Il faut ainsi éviter cette idée de triomphalisme que s’honore certains par des casting de complaisance qui ne servent nullement le Président de la République encore moins la nation entière. Pendant ce temps, les mêmes faucons tapis dans l’ombre des ors du pouvoir attendent le moment pour nuire à l’action présidentielle, indique un observateur de la scène politique nationale. Au risque de tomber dans optimisme béat.

Autrement dit, le Président Ali Bongo Ondimba, certes, est adulé par le peuple mais il se trouve mal servi ou payer en monnaie de singe par les mêmes « serviteurs » à la cour du roi sous prétexte de bénéficier de la confiance du Président de la République. En réalité c’est pour assouvir uniquement leur instinct de prédateurs des rentes du pays dont les actes de malversations dénoncés sont des sources de frustrations de la masse sociale du pays, renchérit notre source. D’où l’observation à la réfraction de la concorde civile et la cohésion nationale qui illustrent l’inanité dans les actes posés.

Seul et face à ses vieux démons, le Parti démocratique gabonais, majoritaire au parlement, reste l’unique alternative pour son Distingué Camarade Président en vue d’une (re) dynamisation des différents pans politiques du pays.

En effet, les réformes structurelles actuellement conduites par le Secrétaire général, Steve Nzégho Diéko, sur instruction et à l’initiative du DCP, sont menées avec finesse par une équipe qui a à cœur de combler les erreurs du passé. Le nouvelle exécutif du parti au pouvoir qui a carte blanche devrait pourtant disposer de moyens humains et matériels à tous les niveaux pour agir dans une extrême rigueur pour le retour à l’ordre avec en clair le même objectif : assurer la victoire d’Ali Bongo Ondimba en 2023.

Mais le Président de la République devrait s’assurer de mettre à l’écart les adeptes de l’inertie au risque de passer pour un chef mal servi.

Thierry Mocktar

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