Afrique centrale/ECOFAC : Réunion du comité de pilotage sur une note de satisfaction
Ouverts le 29 juin dernier, les travaux de la réunion en ateliers du Comité de pilotage du Programme de la préservation de la biodiversité et des écosystèmes en Afrique centrale (ECOFAC), qui se sont tenus à Libreville, ont été clôturés vendredi, sur une note de satisfaction générale en présence de Joël-Félicien Bodinga, Secrétaire général adjoint du Ministère des eaux et forêts.
L’objectif de cette rencontre de la capitale gabonaise avait pour but de permettre aux différents experts d’évaluer le chemin parcouru par le programme depuis sa mise en œuvre en 2017.
Pour le chef de l’équipe de coopération de la délégation de l’Union européenne (UE) au Gabon, Caseltina Bastos « le programme Ecofac a requis un engagement politique et une organisation forte de la part de la Commission Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et des États parties prenantes aux côtés de l’Union européenne« .
Durant les cinq dernières années, le programme a jouer un rôle majeur dans la préservation de la biodiversité au niveau de la sous-région Afrique centrale. Dont la vision est orientée vers la mise en place d’une économie verte. Afin de contribuer et favoriser le développement d’une économie durable axée sur la lutte contre les changements climatiques.
Il n’en demeure pas moins que le programme a posé les bases d’un développement durable et la promotion de l’économie des aires protégées. Mais également les défis de la pertinence d’une approche paysage et l’aménagement des territoires ; l’importance d’assurer une meilleure communication et de la recevabilité entre les opérateurs privés et les États membres ; le besoin de diffuser les approches adaptées dans les zones de la transhumance ; le besoin de donner plus de force au plaidoyer sur le statut des ecogardes ; etc.
Le programme Ecofac est l’aboutissement de la signature, en 2017 à Yaoundé, d’une convention de financement d’un montant de 80,5 millions d’euros avec un cofinancement d’environ 17 millions d’euros entre la Commission de l’Union européenne et la Commission économique des États de l’Afrique centrale.
Thierry Mocktar