Développement durable/PFBC : Ouverture de la 19ème réunion des experts, comment sauver la fonctionnalité du 2è poumon de la planète ?
Ouverts mardi dernier par le Ministre gabonais délégué aux Eaux et forêts, Michel-Stéphane Bonda en présence des représentants des pays membres et partenaires de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), les assises portant sur la 19ème réunion des Parties partenaires sur les forêts du bassin du Congo (PFBC), qui se sont poursuivi, ce Mercredi par une visite de terrain sur le site de la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok, prennent fin Vendredi prochain dans une structure hôtelière de la capitale gabonaise.
Une rencontre de haut niveau qui a pour but de permettre aux participants et experts de réfléchir ensemble pour accélérer le processus de mise en oeuvre de la Déclaration de Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) et de la Déclaration de Glasgow sur le « Fair Deal » et des autres attentes des différentes questions sur le développement durable et la protection de l’environnement. Des préoccupations qui relèvent d’une réflexion planétaire.
La réunion de Libreville marque également la commémoration du 20è anniversaire des Parties partenaires sur les forêts du bassin du Congo (PFBC), qui se tient en présence du Facilitateur allemand, le Docteur Christian Ruck.
De récentes études scientifiques ont démontré clairement la corrélation entre les forêts du bassin du Congo et la pluviométrie dans les pays du Sahel, ainsi que dans les montagnes éthiopiennes.
Pour le membre du gouvernement gabonais, Michel-Stéphane Bonda « Le partenariat sur les PFBC a eu beaucoup de succès ces dernières années. Les travaux de Libreville sont une étape importante pour l’ensemble des Conférences mondiales sur la biodiversité. L’enjeu du Gabon est de discuter ensemble sur les phénomènes qui agressent la survie du bassin du Congo. Un enjeu environnemental pour les populations et les écosystèmes« .
Le Gabon, sous l’impulsion de son président de la République, Ali Bongo Ondimba, a adopté des politiques de réformes courageuses pour garantir une utilisation rationnelle et optimale des terres, et une exploitation forestière durable des forêt, soit la fondation d’une bio-économie résiliente et que chaque gabonais devienne un acteur majeur de pérennisation des forêts locales.
Grâce à une bonne gestion de ses forêts, le Gabon est devenu le premier Etat africain a être rémunéré pour la protection de ses forêts, qui couvrent plus de 85 % de son territoire national.
La préservation du bassin du Congo, est cruciale en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Le bassin du Congo est un réservoir de plus de 70 milliards de tonnes de carbone dans l’atmosphère.
La suite du programme des Assises de Libreville, prévoit pour ce Jeudi 7 juillet, une réunion du dialogue politique entre les différentes parties partenaires à l’arboretum Raponda Walker.
Thierry Mocktar