A 48 heures de l’ouverture de la campagne pour la législative partielle au siège unique du 1er arrondissement de la commune Tchibanga, le Président de la commission électorale, Jean Bernard NGALIBIKA, a reçu l’ensemble des candidats et leurs suppléants, ce lundi 03 octobre 2022 à 15h30.
Occasion de leur présenter d’abord son bureau, composé de membres à parité égale majorité – opposition, qui ont pris l’engagement, devant la Haute Juridiction, de respecter les dispositions du code électoral et de les faire respecter, pour une élection équitable, transparente et apaisée.
Cette réunion d’information et d’échange intervient après celle ténue, il y a quelques jours, avec les administrations civiles et militaires locales impliquées dans l’organisation du scrutin, élargie aux représentants des partis et groupements des partis politiques. Et, comme précédemment, le Président NGALIBIKA est revenu sur les règles et obligations que prévoit la loi 7/96 de mars 1996, qui encadre les élections politiques au Gabon. Pour fixer l’assistance sur l’une ou l’autre de 3 pièces (CNI, carte d’électeur, passeport biométrique) exigées pour le vote, les conditions d’accès au bureau, les procurations et leur délivrance, la formation des scrutateurs, les mandats des représentants des candidats, etc. Avant d’indiquer que la possibilité est donnée aux représentants de faire des observations à consigner au procès verbal. Sans toutefois s’imposer, jusqu’à interrompre le vote.
Aussi monsieur NGALIBIKA a-t-il invité les candidats à sensibiliser leurs militants et tous leurs soutiens respectifs, afin d’éviter de sortir du cadre légal, comme hier où la fin des scrutins étaient émaillée des scènes de violence. Et d’avertir que les scrutateurs qui n’auront pas subi de formation, dont une deuxième phase est prévue pour stimuler la maîtrise des rouages, n’auront pas accès aux salles des opérations. De même que les représentants des candidats non détenteurs des mandats. Précisant, également, qu’une personne ne pourra voter que pour une seule procuration, avec l’obligation pour le mandant et le mandataire d’être inscrits sur la liste du même bureau.
Conscient que les tensions malsaines et autres troubles inutiles sont souvent le fait des acteurs des camps politiques opposés, qui s’improvisent parfois dans la gestion directe des opérations, le président NGALIBIKA a mis en garde les candidats contre les actes prohibés. Les infractions étant nombreuses, il a rappelé les plus importantes, dont l’inobservance pourrait porter préjudice aux candidats et exposer leurs auteurs aux peines prévues par la loi.
Les candidats ont pris bonne note des orientations reçues, promettant d’en assurer le relai, de sorte que leurs scrutateurs et militants respectifs se comportent de manière objective. Autrement dit, de mettre de côté tout esprit de sabotage, de vandalisme et que le meilleur gagne.
Ils ont toutefois fait observer, de façon unanime, le fait de subir la loi déjà faite en amont. Pour rappeler que la CNI a été renouvelée que très longtemps et que la seule pièce disponible aujourd’hui, pour les nombreux compatriotes électeurs, n’est que l’acte de naissance non éligible, pourtant admis autrefois pour le vote.
OLIVIER BAAK
