Insuffisance de résultats. L’agonie est patent. Il faut au chef de l’État des acteurs non seulement expérimentés mais également doté d’un sens patriotique de responsabilité pour conduire à terme, les missions qui leurs sont confiés et engagés à travers le pays par le gouvernement gabonais qui semble s’enliser dans une forme d’expression qui frise parfois l’agonie. Bien que l’on peut (re)trouver en son sein des hommes et femmes de santé capables d’amener le chef de l’État à trouver le bon diagnostic pour insuffler un nouveau dynamisme, urgent, de l’action gouvernementale.
Depuis quelques temps, les gabonais, à travers des supports à la solde de ses adversaires et à activistes des réseaux sociaux, assistent à une sorte de « déchirement » de la politique impulsée par le Président Ali Bongo Ondimba, sans que cela n’emeuve les principaux acteurs des pouvoirs publiques. Qui semblent se complaire de la situation. Alors qu’ils seraient en partie comptables, au premier plan, de l’échec de certains projets d’envergure pour la transformation du pays après avoir pris l’engagement solennelle de les menés à terme. Toujours est-il que c’est le chef de l’État qui est visé au premier chef par cette forfaiture. Alors que « jouer à la marelle voudrait dire que chacun doit puiser dans son esprit de créativité et d’orgueil personnel pour arriver au ciel et mériter la confiance du président de la République » indique un soutien inconditionnel de la politique du président gabonais. Et qui s’est interrogé si proposer au chef de l’État la dissolution d’un Ministère des travaux publics était réellement la solution idéale ?
Un mois après, que retenir de cette action d’égarement ? Après s’être couvert, au regard de la difficulté de la mission assigné, derrière la crise sanitaire ou encore celle économique qui enraye l’équilibre des économies du continent depuis quatre a cinq années déjà malgré un léger essor. Et qui n’a pas vraiment permis au Gabon de matérialiser certains pans de la politique du Président de la République.
Depuis la levée de toutes les mesures restrictives liées à la crise sanitaire, de nombreux pays africains ont déjà remis leurs économies respectives sur les rails. Pourquoi le gouvernement gabonais peine-t-il de se faire embarquer dans le train de l’émergence africaine ?
La fin du mandat présidentiel d’Ali Bongo Ondimba ne semble plus être un cours d’eau tranquille pour aspirer, sereinement, à une énième candidature tel que le lui confère la Constitution gabonaise. Mais c’est plutôt l’effroi que l’on vit dans le pays. Un acharnement médiatique sur l’action du président gabonais par ses détracteurs. Qui forcément seraient même tapis à l’ombre dans son camp et parfois insoupçonnés à de hauts rangs de responsabilité. Tels des « charognards« , ils s’acharnent sur une proie livrée à la vindicte de la faune. Où chacun des éléments de la meute entend s’arroger la plus grosse part de « chaire » pour apaiser la panse ou celle de sa fratrie. Cest dire que le président gabonais, malgré une détermination effrénée qui lui a toujours caractérisé dans la poursuite de son engagement républicain à la tête du pays, se trouve livré à lui-même pour défendre le bilan de sa politique. Dont l’impact positif de certaines réalisations sur le bien-être et le quotidien de ses concitoyens, résulte d’une vision intrapersonnelle inspirée en vue d’une meilleure transformation du Gabon.
L’on s’étonnerait alors de la présence aux côtés du chef de l’État de tout une cohorte de proches ou de « collaborateurs extérieurs spécieux » qui embrigadent la politique du numéro un gabonais sans véritablement la portée dans leur cœur. Ou encore quelle est la contribution de ces derniers dans la satisfaction des préoccupations des gabonais à quelques mois des élections ?
Des préoccupations dont le couple présidentiel a fait siennes comme principal cheval de bataille.
Alors que l’on sait très bien que chacun y est désormais pour son propre intérêt. Et pour préserver leurs immenses patrimoines acquis dans le dos du peuple et du chef de l’État.
Il souviendra, il n’ya pas bien longtemps, qui acteur politique, qui visiblement, a perdu ses repères au sein de « l’establishment » politique du pays traitait cet état de fait de « sorcellerie politique« . Et la grande majorité de gabonais sont aujourd’hui proches de cette réalité. Au regard de l’esprit de duplicité qui prévaut dans le camp présidentiel et autour du chef de l’État. Où certains vont privilégier le repli identitaire à l’occasion du scrutin présidentiel.
Il est bien réel qu’en tant que président de la République, Ali Bongo Ondimba est une personnalité politique. Dont le bilan est, surtout, en fin de mandat voué à la critique. Mais en matière de critique du bilan politique, chacun des acteurs en ce qui lui concerne, devrait tirer les conséquences de son échec. Autrement dit la démission. Sinon on ne serait pas rester longtemps à son poste.
Malheureusement au Gabon, nous aurait-on dit, beaucoup n’ont pas la culture politique de l’ivresse du bon sens. Au lieu d’embrigader une politique que l’on ne galvanise pas. Même à l’intérieur de son propre foyer.
Enfin le peuple, pour sa part, estime que la gouvernance du pays est beaucoup trop resté focalisée sur le « sentimentalisme » et « affinité« . Ce qui, à tout point de vue, a laissé s’installer la chienlit dont il est aujourd’hui difficile de se départir.
« Le président de la République devrait plutôt chasser le naturel, source de : manque d’objectivité, manque de responsabilité, la corruption, les détournement massif de largent public, l’impunité, la complaisance dans l’action publique, la criminalité, etc. A quelques mois de l’élection presidentielle tout est (encore) possible. Et nécessite des actions fortes. Il suffirai, pour le chef de l’État, de frapper le bon coup là où il faut et quand il faut pour chasser ce naturel qui n’a que trop perduré et choisir la semence la plus crédible« , a indiqué le citoyens gabonais.
Thierry Mocktar