Après avoir claqué la porte de la Concertation politique initiée par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, avec pour objectif, une réflexion accrue de la classe politique nationale sur l’amélioration du processus électoral dans le le pays en vu des scrutins libres, crédibles, transparents et sans contestation dans un climat apaisé, une frange de l’opposition qui se croyait indispensable pour ses Assises, semble déjà exprimer ses regrets d’avoir quitté, de manière tonitruante, la table des négociations.
Comme à leur funeste habitude de la terre brûlée, ces désespérés ont cru nécessaires de tourner le dos à la concertation dont l’ensemble de la classe politique avait émis le vœu de se retrouver avant les prochaines élections. Croyant s’attirer par dévers eux, le sensationnel de la politique de la chaise vide qui n’a jamais été profitable à ceux qui la pratique. En espérant que cette éclipse furtive des travaux devait constituer une sorte de blocage au moment où le Docteur Séraphin Akouré Davain conduit, avec sérénité pour le compte de l’opposition, les negociation en qualité de coprésident.
Encore dans cette idée, leur intention était de voir cette concertation aborder le volet de la modification constitutionnelle et la loi électorale. Ce qui n’en était ni le lieu ni l’objectif visé par cette rencontre nationale. Que nenni ! Une imagination négative offerte par une certaine opposition. Encore que les dispositions constitutionnelles du pays n’autorisent pas ce procédé. Le Gabon étant en année électorale.
Alexandre Barro Chambrier, Pierre-Claver Maganga Moussavou, Paulette Missambo, Jean-Valentin Leyama et quanti futi avant de poser leur acte incompréhensible dont ils expriment aujourd’hui des regrets au sein de leurs agapes au milieu de leurs fidèles, ont visiblement manqué de maturité politique. Au lieu d’en exprimer des regrets qui ressemblent plus à des larmes de crocodile.
A quelques jours de la fin des travaux de la concertation politique, a ne pas confondre avec échange ou dialogue, un grand nombre « d’opposants » ou de ce qui en reste, s’interroge sur ce qui a pu bien se passer dans la tête de ces leaders qui regrettent le geste posé par eux.
Thierry Mocktar Mba