Contrairement à ce quelle a toujours distillée comme virulence dans les propos dans ses différentes agapes à l’encontre du pouvoir, l’opposition gabonaise est véritablement à la peine aux Assises portant sur la Concertation politique convoquée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. Alors que, pour la plateforme de la contestation permanente, cela devrait être l’occasion toute indiquée pour faire part de ses pertinences sur ce qui porte sur les questions essentielles relatives au processus électoral et à ses dérives dans le pays. Autrement dit, le pouvoir a initié un débat de fonds et une feuille de route des travaux. Il reviendrait donc à ce même pouvoir et à sa majorité de trouver les solutions qui accompagneront, à l’issue des travaux, les réflexions. L’opposition préférant esquiver les débats pour se focaliser dans une chamaillerie stérile, sans intérêt pour le pays, sur les questions de quota de représentativité. À ce niveau tout porte à croire que l’on s’inscrit residuellement en porte-à-faux non seulement avec soi-même mais également avec le réalité.
Sur ce, on pourrait ainsi dire que sous la conduite de certains de ses leaders, l’opposition manque également de fair-play. Surtout quand certains parmi eux sont coutumiers de l’insolite politique.
Pourrait-ont dire que du haut de ses trente ans d’opposant (?) au régime des « Bongo » et quatre fois membre du club de zéro pour cent (0 %) à l’élection présidentielle, Pierre Claver Maganga Moussavou en voulant systématiquement, et de manière unilatérale, se mettre en évidence depuis 1990, à toutes les rencontres de concertation politique sur le pays empêcherait l’éclosion des cadres de sa formation politique a se familiariser avec le débat politique grand format ? A quoi servirait alors l’exécutif du parti quand on est homme à tout faire ? Est-ce à dire que seul Pierre Claver Maganga Moussavou détiendrait l’omniscience de ses prétoires politiques ? À moins pour le gabonais lambda de comprendre qu’au PSD (Parti Social Démocrate) dont il est le leader on aurait perdu les valeurs et le sens de la démocratie. Pourrait-ont également dire que le pays dispose encore d’une opposition responsable quand cette dernière affiche sa boulimie perpétuelle de prebente ou des honneurs au détriments des attentes du peuple par une fuite en avant du véritable débat ?
Malheureusement, la stratégie de maitre-chanteur de Maganga Moussavou n’aura pas marché cette fois face aux partis « gazelles (?) » qui n’ont même pas un élu, dont aucun poids politique dans le pays. Et à Pierre Claver Maganga Moussavou de faire ce qu’il affectionne tant : claquer la porte, si on pourrait le dire ainsi afin d’enlevé son corps pour ne se sentir à l’étroit.
En allant dans tous les sens, on pourrait alors conclure que la conquête du bord de mer pour le leader du PSD est une nouvelle illusion. Car à force de rêver on fini par halluciner. Encore que le programme de campagne ne serait plus concentré sur l’habituel acharnement au seul pouvoir qui lui aurait privé de la Vice-présidence de la République, mais plutôt sur ses nouveaux adversaires, leaders de l’opposition qui n’ont pas épousé du cent pour cent (100 %) gabonais. Avis donc à Alexandre Barro Chambrier, Louis Gaston Mayila, Jean Ping et consort.
Thierry Mocktar Mba