COVID-19 : Les lieux de culte sont-ils victimes de la persécution ?
Maintenus fermés, dans le cadre des mesures de confinement et de lutte contre la pandémie de la Covid-19, depuis la déclaration du premier cas de contamination du coronavirus au Gabon, les lieux de culte n’ont toujours pas rouverts leurs portes aux fidèles. Toute chose qui, malgré les assurances du gouvernement, commence a exacerber, les responsables religieux qui pensent à un muselage leur activité de moralisation de la société humaine.
Sur sa page Facebook, l’honorable Estelle Ondo n’a pas manqué de dénoncer ce que l’on peut aujourd’hui considérer de persécution. » J’ai déjà demandé à plusieurs reprises la réouverture de nos lieux de culte. S’il est vrai qu’à l’instar du monde, le Gabon, notre pays, a été touché par la crise sanitaire actuelle, due à la pandémie de la Covid-19. Ce qui a, amené les autorités à prendre des mesures, pour mener une offensive efficace contre la propagation de la maladie. Parmi ces mesures, figure celle liée à l’interdiction de rassemblement de masse qui est parallèle à l’interdiction de l’ouverture des lieux de cultes.
Mais force est de constater que, depuis le deconfinement progressif, nous observons que toutes les activités humaines ont repris, et l’on constate pour le regretter que certaines de ses activités, fonctionnent même au mépris des mesures barrières édictées par le gouvernement. Malheureusement, seuls les lieux de culte sont maintenus fermés. La question que l’on peut se poser aujourd’hui est de savoir. A qui profite cette situation ?
Au regard de ces faits, je peux le dire, sans risque de me tromper que, le maintien des lieux de culte fermés ne s’explique pas. Car, aucune étude scientifique n’a démontré que c’est dans l’église que la propagation du virus s’accéléra. Je tiens donc à dire que maintenir nos lieux de culte fermés ressemble plus à la persécution. Nous constatons qu’aujourd’hui, on se sert de cette pandémie de la Covid-19 pour museler les chrétiens et autres croyants. J’appelle donc à la réouverture de nos lieux de culte, qui sont des lieux de rencontres avec notre créateur « , ainsi en a conclut le député du deuxième arrondissement de la commune d’Oyem.
Par Thierry Mocktar