J’ai appris avec vive émotion, le décès du Ministre des Affaires étrangères Michaël Moussa Adamo. Il était pour moi comme un père, et naturellement je lui rendais l’admiration et le respect du fils. C’était un homme attachant, dévoué et spontané. Un grand serviteur de l’État. J’ai tant appris à ses côtés dès mes premières heures au sein de la plus haute institution du pays.
Ses précieux conseils m’ont toujours permis de naviguer à travers le temps et même sous la tempête politique. Monsieur le Ministre et très cher père, comme j’aimais à vous appeler, en présentant mes condoléances les plus émues à votre famille, et en implorant Dieu le miséricordieux d’apaiser les cœurs meurtris en cette circonstance douloureuse, je voudrais emprunter de Jean d’Ormesson, mes derniers mots pour vous : » Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants » .