Département de l’Ogoulou/Promesses non tenues : Ali Bongo Ondimba, comme une odeur de pourrie en 2023 ?

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Deux septennats se sont écoulés, le département de l’Ogoulou se meurt à petit feu. En pareilles circonstances, ce département est frappé par tous les maux qui accablent son développement. Manque de structures sanitaires confortables pour répondre aux attentes des populations, les écoles et bibliothèques scolaires, le réseau routier sur les axes Mimongo pont Offoué et Mimongo MBIGOU, totalement fermés.

Sans ignorer l’axe Yeno-Bilengui et Lebamba, également fermés. L’éclairage absent, l’eau potable non plus.

Idem du côté du canton Ikobé, de Mimongo, jusqu’au pont offoué. La route Moukabou-Dibassa jusqu’à Mbigou est coupée. La route Yeno-Matsengue est coupée depuis 3 ans au pont d’Eyélé.
C’est l’enfer, les populations sont livrées à elles-mêmes.

En effet, aucune promesse n’a été tenue par Ali Bongo Ondimba. Le 15 août 2009, première promesse, la construction de l’école d’état-major à Etéké, qui finalement a été déportée à Mandilou, dans le département de Tsambamagotsi.

Le 26 mai 2021, deuxième promesse, le traitement de l’ensemble des routes du département.
A trois (3) mois de la présidentielle d’août 2023 que peuvent attendre les ogoulois d’Ali Bongo Ondimba ? Nous pensons qu’il n’y a rien, si en 14 ans rien n’a été fait.

Pendant que certaines régions bénéficient du plan d’accélération de la transformation (PAT), les populations de la commune de Mimongo et celles du département de l’Ogoulou naviguent dans le néant.

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Le moment est grave, les populations du département sont dans la misère. Plus personne ne peut aller là-bas, aucun malade ne peut être évacué, ni vers Mbigou, ni vers Mimongo.

En dehors de l’axe de 60 et quelques km, traité par LeRoy Gabon sur l’axe Mouila-yeno et cela principalement pour l’exploitation de la forêt ou du bois permettant à cette entreprise d’évacuer sa production. A chaque fois que le Chef de l’État prend une mesure en faveur du département de l’Ogoulou, cela ne se réalise pas, comme pour dire que les cadres de cette contrée ne sont pas pour le développement et l’épanouissement de leur commune et de leur département.

Comment vivre dans des conditions aussi exécrables ?

Dans les années antérieures, l’entretien routier était assuré par les subdivisions des travaux publics (TP), qui ont malheureusement été tuées par le système au profit de leurs entreprises BTP, histoire de maquiller les détournements des deniers publics.

Comment comprendre qu’en 2023, le Gabon puisse vivre comme au moyen âge malgré les fonds que génèrent nos richesses? Les villages sont devenus des forêts vierges. Les populations qui ne peuvent vivre dans ces localités coupées du monde ont migré vers les grands espaces, abandonnant ainsi les villages de nos aïeux.

Ali Bongo Ondimba est attendu de pieds ferme par les populations de Mimongo.

Aimé Jordan PANGO

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