Gabon : L’Association KIELE et l’ONG Club de l’Amitié apprêtent une caravane pour aller rencontrer les peuples autochtones de Ikobey dans la Ngounié

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Ce jeudi 16 novembre courant, au cours d’une conférence de presse, l’Association KIELE enfants (France), chapeautée par Hermine Boucavel et l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Club de l’Amitié (Gabon) se sont réunis pour ficeler les différents aspects de leur déplacement sous forme de caravane dans la province de la Ngounié afin de rencontrer les peuples autochtones de Ikobey, vraisemblablement dès le 7 décembre prochain jusqu’au 21 du mois en cours. L’objectif étant de sortir ces peuples pygmées de l’oublie dont ils sont victimes.

Peuples autochtones du Gabon, les pygmées souffrent du manque d’intérêt de la part des autorités politiques. C’est pourquoi, l’Association KIELE enfants (France) et l’ONG Club de l’Amitié (Gabon), souhaitent inverser la courbe en pilotant une caravane jusqu’aux peuples autochtones de Ikobey dans le département de Tsamba Magotsi.

« Nous devrions partir de Libreville, si Dieu le veut, le 10 décembre, pour une période de trois à cinq jours », a déclaré le responsable de l’ONG Club de l’Amitié, NGUEYE-NZE François Blackye.

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Ce dernier et les siens veulent glaner le maximum d’informations utiles sur ces peuples. Ils vont donc les écouter et recenser les besoins qui sont les leurs afin d’améliorer leur quotidien.

L’initiative se concentrera sur les domaines éducatif, social, et environnemental à travers des ateliers d’alphabétisation, de sensibilisation, des débats, et des enquêtes sociodémographiques. Et les résultats de ces enquêtes feront l’objet des recommandations et seront utilisés pour l’élaboration des politiques dans les domaines de l’éducation et de l’environnement.

Aussi, une remise de dons comprenant des petits matériels agricoles et des ateliers d’initiation à l’art plastique seront également organisés pour favoriser l’épanouissement artistique au sein de ces peuples autochtones.

En concluant son propos, NGUEYE-NZE François Blackye ne s’est pas gêné de fustiger la politique de l’ancien régime à l’égard de ces peuples. Il a estimé qu’il était frustrant de voir des «centaines de milliards» dépensés par ce régime pour des pachydermes au détriment de la prise en compte des populations autochtones.

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