Le climat social de la Poste SA est de nouveau en ébullition après l’accalmie de ces derniers jours. Car plus rien ne va pour le meilleur dans la satisfaction des épargnants qui reprochent à leur direction générale un manque de management. Notamment l’épineuse question de la gestion des dossiers des cotisations des épargnants. Une situation qui enfonce de nouveau la gestion de l’actuelle direction générale dont l’état est le responsable.
Dans une nouvelle approche afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics et de l’opinion nationale locale, le Collectif des épargnants ont dénoncés plusieurs autres griefs. Dont celui de ne plus payer régulièrement les salaires de l’ensemble des épargnants à la date du mois qui donne droit aux salaires, conformément aux dispositions de larticle 182 du Code de travail en vigueur en République gabonaise. Les épargnants de la Poste SA réclament à cet effet, le remboursement intégrale de leur épargne.
Après plusieurs rencontre auprès des plus hautes autorités, le collectif des épargnants de la PostBank a été rassuré. Aujourd’hui, l’affaire se trouverait au trésor public de Libreville selon une source proche du collectif.
Le Collectif des épargnants de la Poste SA dont madame TSAGA Évangéline a également présenté sa situation au cours de cette manifestation. » je suis là pour réclamer l’argent que j’ai épargné à la poste. Je suis une maman malade, je vis des médicaments tous les jours, je n’ai pas une source de devenue quelque part. Je ne travaille plus, je suis assise. j’ai pas fait d’enfants c’est sur cet argent là que je compte. Je voudrais qu’on me restitue mon argent, c’est tout ce que je veux. La Poste me doit près de 4.000.000f CFA « . Poursuivra t- elle, » je ne vis que des médicaments et il y’a des médicaments que la CNAMGS ne prend pas en compte « .
En effet, depuis l’arrivée du directeur général, Michaël Adandé, à la tête de la direction générale, plusieurs dérives de gestion sont dénoncées de manière récurrentes dans une institution qui mérite un meilleur traitement dans le management.
Le Collectif des épargants en appelle à l’arbitrage du Chef de L’Etat Ali Bongo Ondimba pour qu’une solution soit trouvée. Car 65 des leurs ont déjà perdu la vie faute de moyens pour se soigner.
Aimé Jordan PANGO