Lassés de menée une grève sans résultats escomptés depuis 2020, les agents du Ministère des Eaux et Forêts, par le biais du Syndicat National des Professionnels des Eaux et Forêts (SYNAPEF) ont, par le canal d’une déclaration de ce lundi 13 novembre courant, dit attendre un signal fort de la part des nouvelles autorités qui passerait par la résolution de trois revendications prioritaires contenues dans leur cahier de charges.
C’est dans un climat tendu, marqué par la reprise de la grève au sein du ministère des Eaux et Forêts, que le secrétaire général adjoint du Syndicat National des Professionnels des Eaux et Forêts (SYNAPEF), Maurice Steed MVE AKUE, a livré une déclaration qui dressait le bilan de la gestion «traumatisante» menée par l’ancien ministre de tutelle, Lee WHITE. Les agents de ce Ministère s’accrochent désormais au pragmatisme des nouvelles autorités.
«Par l’espérance, nous choisissons d’admettre qu’il y a un temps pour tout. Un temps pour revendiquer, un temps pour obtenir. Un temps pour lutter, un temps pour se reposer. Un temps pour grever, un temps pour travailler.», a déclaré le secrétaire général adjoint du SYNAPEF.
«Pour y parvenir, nous réclamons du gouvernement en priorité la solution définitive aux revendications essentiellement sociales ci-après : le paiement des salaires illégalement suspendus de 29 agents en 2021; le paiement des primes légiferées des 2eme et 3eme trimestres 2023; le paiement par échéances de la dette de primes de 2014 à 2020.», a-t-il précisé par la suite.
Ainsi, sur ces revendications prioritaires, les personnels «précarisés» du ministère des Eaux et Forêts attendent-ils du gouvernement de la transition un signal fort « dont l’incidence directe sera la levée de la grève lancée depuis le 15 juin 2020.».
Le secrétaire général adjoint SYNAPEF a enfin indiqué à l’opinion, qu’une demande d’audience a été déposée par son syndicat ce lundi au cabinet du premier ministre de la transition.
Jessy Mboukou
