Imposture au sommet de l’État : la fin d’un cauchemar

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Lorsque nous écrivions dans une de nos récentes éditions : « l’Empire Bongo-Valentin s’effondre », d’aucuns ont cru, de notre part, à une sorte de simulacre. La confrontation au parquet de Libreville entre l’ex-Première Dame et Brice Laccruche Alihanga ayant abouti à la mise sous mandat de dépôt de « Sylvie Valentin » alias Sylvia Bongo Ondimba a également annoncé la fin d’un « règne » usurpé de la part de celle et de son clan qui se croyait intouchable à tout point de vue. Une fin de cauchemar et la restauration de la vérité porté (enfin) à la connaissance du peuple gabonais.

Une imposture de taille au sommet de l’État favoriser par l’accident vasculaire cérébral (AVC) du chef de l’État d’alors, déchu du pouvoir le 30 août dernier, dont la mobilité physique avait considérablement diminué l’exercice des fonctions et qui a permis la spoliation à grande échelle et en bande organisée des richesses du pays ou encore des malversations au sommet de l’État.

En effet, le nom de l’ex-Première Dame du Gabon associé à celui de son fils, Noureddine Bongo Valentin ont toujours été cités dans des faits de crimes et délits financiers au détriment de l’État gabonais. Notamment : des malversations et détournements de fonds, blanchiment de capitaux en bande organisée, concussion , faux et usage du faux, association de malfaiteurs, etc.

Détenu à la maison d’arrêt de Libreville depuis quatre ans, Brice Laccruche Alihanga et ses co-accusés (Tony Ondo Mba, Justin Ndoundangoye, Patrichi Tanasa et compagnie) ont été des instruments de servitude de la destruction morale des gabonais par le clan Sylvie Valentin alias Sylvia Bongo Ondimba.

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Les masques de la « Young Team » ou encore cette présomptueuse « légion étrangère » des collégiens du palais sont-ils finalement tombés ? Cette manifestation de la vérité auprès du peuple gabonais aura permis à l’opinion nationale de comprendre ce qui s’est réellement passé durant la période d’incertitude qui a prévalu durant un certain temps dans le cercle du pouvoir gabonais dont la bande à l’ex Première Dame aurait été à la gouverne. Il est donc temps pour Brice Laccruche Alihanga et ses valeureux compagnons d’incarcération de se voir libéré de leur détention « arbitraire » afin de retrouver leurs familles respectives et leur dignité spoliée.

Le déni de vérité ou de la personnalité affiché par Sylvia Bongo Ondimba aujourd’hui Sylvie Valentin au tribunal de Libreville a permis aux gabonais de comprendre qu’ils étaient, ces dernières années, en face d’une imposture qui se lisait dans les actes au quotidien de la nation par leur irrégularité et contrefaçon. Induisant en erreur le fonctionnement régulier des institutions de la République et l’action publique de l’État. Qu’en sera-t-il alors des décisions visées entre 2019 et 2023 par le prétendu « chef de l’État » ou de ceux qui ont bénéficié de ces mesures de favoritisme ?

« Tout pouvoir vient de Dieu ». Sylvia Sylvie Bongo Ondimba Valentin et son clan de parvenus n’ont finalement pas eu cette onction divine ou celle des mannes des ancêtres Akoma Mba, Makoko, Rapontchombo, Wongo, Ndoutoume Nfoulou, Mbombé, Émane Ntole, Nyonda Makita… pour se hisser (frauduleusement) au sommet du pouvoir suprême du Gabon.

Thierry Mocktar

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