Le SYNAREG dénonce les propos scandaleux de Jonas Moulenda vis-à-vis du Président Oligui Nguema

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Mesdames et messieurs, chers compatriotes,

 

Le Gabon, notre cher pays, est reconnu à travers le monde pour son hospitalité, son union et la concorde de ses peuples qui vivent en toute fraternité. Ces valeurs fondamentales minimisent les différends entre les individus et favorisent la paix, la tolérance et la cohésion nationale. Dans le cas où une incompréhension surgirait, nous, Gabonais, avons toujours su régler nos différends de manière fraternelle, en toute responsabilité et dans le respect des principes de paix sociale. Cette tradition, profondément ancrée dans notre culture, a toujours prévalu, quelle que soit la situation.

 

Le 30 août 2023, une nouvelle ère s’est ouverte pour notre pays. Le peuple gabonais, uni et résolu, a salué l’espoir d’un changement positif, un coup de libération largement applaudi par toutes les forces vives de la nation. Cependant, il est des voix malveillantes qui tentent, par tous les moyens, de troubler cette dynamique de développement et de progrès.

 

Que constatons-nous aujourd’hui ?

 

Certains, tels des oiseaux de mauvais augure, cherchent à semer la haine, la division et l’instabilité. Ils prennent la parole pour insulter, conspirer et, plus gravement encore, préméditer des actions visant à nuire à la vie du premier responsable de notre nation. Parmi ces individus, le dénommé Jonas Moulenda, alias Kongossa, s’est fait un triste nom par ses propos incitant à la violence, allant jusqu’à menacer la vie du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État. Nous dénonçons avec véhémence les propos tenus par cet individu sur les réseaux sociaux, propos attentatoires à la vie du Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema. Est-il acceptable qu’un compatriote, quel que soit son opposition, s’autorise à proférer de telles menaces à l’égard du Président de la République, en affirmant avec la plus grande irresponsabilité : « le président sera criblé de balles » ? Est-il tolérable qu’on s’en prenne ainsi à la vie du Chef de l’État, symbole de notre souveraineté et de notre unité nationale ? Ces propos inacceptables et intolérables ne peuvent s’appliquer à aucun Gabonais, encore moins au Président libérateur du Gabon.

 

Nous, Pères et Mères du Gabon, dénonçons de tels agissements.

 

Nous déplorons également le silence observé par les autorités compétentes, qui auraient dû, avec la plus grande fermeté, condamner les dérives inacceptables de cet individu. Ce silence face à ces attaques est un manquement grave envers la protection de notre nation et de ses institutions.

 

Nous, Pères et Mères du Gabon, faisons également remarquer aux autorités françaises, pays dans lequel l’intéressé dit être exilé, que les propos tenus ne peuvent s’inscrire dans le cadre de la liberté d’expression chère à nos deux pays. Les agissements et propos venant de cet activiste pourraient nuire aux relations historiques et de confiance entre nos deux nations. Le Gabonais lambda pourrait, du fait que cet activiste opère depuis le sol français, penser que la France cautionne de tels propos de haine. Pour rappel, le Gabon et la France entretiennent d’excellentes relations amicales et constructives depuis de nombreuses années.

 

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C’est pourquoi, nous, Pères et Mères du Gabon, en raison de notre âge avancé, regroupés au sein de **SYNAREG**, interpellons les autorités françaises afin qu’elles réévaluent leur position vis-à-vis de Jonas Moulenda.

 

Nous estimons qu’il est de leur responsabilité de ne pas permettre qu’un individu à la solde de la division et de la haine mette en péril les relations fraternelles entre nos deux pays.

 

Au gouvernement gabonais, nous affirmons notre soutien indéfectible à la liberté d’expression, un droit sacré et fondamental. Toutefois, cette liberté ne saurait justifier la haine, la violence verbale, ni les menaces contre la vie d’autrui. Nous n’accepterons jamais qu’une telle « liberté d’expression » dépasse les frontières et menace les fondements de notre souveraineté nationale.

 

Nous appelons donc le gouvernement gabonais à être vigilant et à prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher toute tentative d’intrusion ou de déstabilisation de notre société. En l’occurrence, menacer la vie du Président de la République, c’est menacer l’espoir de milliers de Gabonais qui se sont exprimés depuis le coup de libération.

 

Enfin, nous adressons un appel solennel à Jonas Moulenda et à tout autre compatriote qui serait tenté de s’égarer de la sorte : ça suffit, ça suffit et ça suffit. **STOP !** Ne touchez pas au Président, ne touchez jamais à notre pays, car nous, les Pères et Mères du Gabon, sommes déterminés à défendre l’honneur et la dignité de notre peuple.

 

Notre responsabilité d’aînés est aussi de défendre les institutions, de protéger la sérénité du pays et d’assurer l’intégrité de la nation. C’est aussi cela, la restauration des institutions.

 

Voilà notre position, voilà notre engagement, voilà la position des Pères du Gabon : honneur, fidélité et défense de notre patrie.

 

Je vous remercie.

 

Théophile Lhye Moubassango

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