Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, Premier Ministre du Gabon, a représenté le Chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA, à l’ouverture des travaux des états Généraux de la Cemac, le 30 août courant dans un hôtel de la place de Libreville. Il sera question pour les participants de trouver les voies qui permettent une meilleure intégration de la politique sous-régionale.
En effet, le Pr Daniel Ona Ondo, Président de la commission a précisé le choix symbolique de Libreville n’est pas fortuit. Sachant que le Gabon a toujours occupé une place de choix dans la CEMAC, celle que lui confère la longue tradition d’hospitalité ainsi que son rôle éminent en matière d’intégration sous régionale.
« Les objectifs des présents États généraux, leur ancrage et leurs ressorts, portent l’énergie d’une conviction généreuse, celle de la CEMAC résolue à poursuivre efficacement la réalisation de ses missions de promotion d’un développement harmonieux et partagé de notre Communauté, dans la ligne tracée par les Instances supérieures. Et les actions en synergie avec l’ensemble des acteurs de la CEMAC, et guidés par le souci constant de toujours mieux répondre aux attentes et aux besoins des populations de nos pays membres« , a expliqué Pr Daniel Ona Ondo au cours de son allocation.
Le souhait du Président de la commission de la CEMAC, Pr Daniel Ona Ondo est de proposer aux organes de décision des pistes pour aller plus loin, pour garantir plus d’efficacité et de cohérence dans la mise en œuvre des projets communautaires, pour assurer des financements innovants, pour encourager les synergies, tant au sein des structures communautaires qu’avec nos partenaires extérieurs, en un mot, ils devrons proposer une forme de gouvernance communautaire soucieuse d’approfondir l’intégration de la CEMAC, tout en travaillant à son instauration.
Pour Rose Christiane Ossouka Raponda : « Notre sous-région demeure la moins équilibrée comparativement à d’autres ensembles régionaux. Aussi, ce défi d’intégration concerne-t-il notre responsabilité individuelle et collective à un moment où nos État respectifs sont engagés dans la zone de libre échange continentale de l’Afrique. En effet, nos pays peuvent mieux tirer partie de cet aspect non seulement pour stimuler une meilleure croissance économique inclusive, et transformer les outils de développement de notre sous-région, mais aussi, pour lutter plus efficacement contre la pauvreté et les inégalités. Puis de poursuivre « la CEMAC continue de se construire et aujourd’hui, il s’agit d’aller plus loin, nous allons dans un processus d’intégration alors nous devons nous donner tous les moyens possibles pour réaliser la volonté affirmée par nos Chefs d’États. Renforcer l’intégration de la sous-région passe nécessairement par la mise à disposition des moyens financiers propres et conséquents, des ressources appropriées par des contributions payées par nos pays respectifs. »
La rédaction