L’ÉTAT GABONAIS JOUE-T-IL ENCORE SON RÔLE DE PROTECTION DES POPULATIONS DANS LE DÉPARTEMENT DU NTEM À BITAM ?

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Dans le départements du Ntem à Bitam, frontalier du Cameroun et de la Guinée Equatoriale, les immigrés clandestins sont désormais plus nombreux que les gabonais eux-mêmes.

Ils sont à majorité Burkinabés, maliens, beninois, togolais, Nigerians, bref, originaires de l’Afrique de l’ouest pour la plupart.

Ils rentrent au Gabon par le Cameroun, sensé être la frontière nord des pays de la CEMAC signataires de l’accord de libre circulation, car ils ne peuvent plus entrer en Guinée Equatoriale où les frontières leur sont formées.

Avec la complicité des gendarmes et policiers gabonais affectés dans le département du Ntem et la commune de Bitam, ces clandos sont devenus un véritable danger pour nos villages et nos populations.

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C’est ainsi qu’on observe que 60% de nos jeunes filles sont mères de 3 à 4 enfants dont les géniteurs sont tous des étrangers clandestins, 80% d’elles âgées seulement de 14 à 17 ans connaissent déjà les rapports sexuels, ce qui constitue un viol selon les lois gabonaises. De même les autorités locales sont pouvoyeurs d’emplois pour ces bandits de grands chemins, encourageant ainsi l’appel d’air à d’autres clandestins et envoyant un message aux passeurs.

En somme, avec la fermeture des frontières de l’Europe aux aofiens, c’est le Gabon qui est devenu la direction privilégiée des bandits irrespectueux des lois d’entrée et de séjour dans un pays étranger, et Bitam, comme la mer méditerranée, la porte d’entrée au Gabon.
L’Etat, dont l’une des missions est la protection des citoyens, garantir la sécurité de ses citoyens en protégeant les frontières, en maintenant l’ordre public et en luttant contre la criminalité, semble aux abonnés absents.
Le Grand Nord envahi, c’est la partition assurée du Gabon.

Ce n’est pas un poisson d’avril, mais une pure vérité.
Débattons sans passion.

PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL

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