Mouila : Naga Ibamba sollicite Oligui Nguema   

0 314

« Je suis abandonné et vis dans une précarité extrême avec une jambe foutue, je fais tout sur place. Le general Oligui Nguema, chef de l’Etat, vous êtes épris de paix et de justice sociale, aidez-moi, redonnez-moi le droit de rêver une vie normale ».                                   

Tel est le cris de détresse lancé par un compatriote, le nommé Raymond Naga Ibamba, accidenté en 2017 et vivant à Mouila, province de la Ngounié.

Autrefois pris en charge par une maison d’assurance, ce dernier s’est vu attribué le numéro de sinistré : Aut 00224 Global transport, Assurances A.G Autrement dit, ces assurances qui l’ont plutôt causé du tort.

Du témoignage de Naga Ibamba, il ressort que cette maison d’assurance dénommée « Les Assurances du Gabon », s’était engagée en 2017 pour sa prise en charge au niveau du Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo (CHUO), suite à un traumatisme sur sa jambe gauche. Il subira une intervention chirurgicale au cours de laquelle un fer lui sera implanté à la jambe. Sauf que, ses ennuis de santé vont s’aggraver en 2020, au point que l’intéressé en arrive à demander au bon Dieu de le rappeler à lui, car ne pouvant plus supporter la douleur atroce de sa jambe. Le fer placé sur celle-ci lors de son opération avait céder, endommageant toute la jambe.

HeaderBanner

L’état de santé de Naga Ibamba s’étant gravement dégradé, il lui fallait une seconde prise en charge par les mêmes assurances. Or, contre toute attente, en se rendant auprès de son assureur, « les Assurances du Gabon » avaient fait faillite et mis la clé sous le paillasson. Dans les anciens locaux de ces assurances, une dame chargée de la liquidation lui répondra d’une voix sèche « nous ne pouvons rien faire pour vous monsieur ». 

Désemparé, Naga Ibamba va solliciter l’aide de sa famille pour une autre opération. Et, après cette autre intervention chirurgicale, il retournera sur Mouila où il va rester sans informations de la liquidation « des Assurances du Gabon » qui s’était pourtant engagée à couvrir les frais liés à ses soins de santé.

« J’avais envoyé plusieurs fois mes parents qui n’ont jamais eu des informations claires par le liquidateur. Abandonné à moi-méme, je ne sais plus quoi faire, je dénonce l’attitude des assurances au Gabon. Voyez-vous, beaucoup de gabonais souffrent de ce malaise et en meurent », explique Naga Ibamba d’un coeur meurtri et sans espoir pour la suite de son état de santé.

Comme quoi, l’histoire de notre pays depuis les indépendances est marquée par l’expression d’une paix devenue hélas synonyme de souffrance chez de nombreux gabonais. Les périodes du boom pétrolier des années 1970-1980 qui auraient dû impacter positivement la vie des populations, ne leur ont pas profiter.

La peur de tomber malade et voir la mort venir sans possibilité de l’éviter, reste le lot quotidien de la majorité des gabonais. Pourtant, Dieu a doté le Gabon des richesses pour envisager sereinement son essor vers la félicité.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.