La présentation a permis au gouverneur de mieux connaître GEMAC, un groupe, repreneur de SIAT Mongo, spécialiste dans la filière bovine. Bien implanté sur un site au pâturage de bonne qualité (herbe naturelle) et des rivières (abreuvoir naturel) dont les eaux se jettent dans le fleuve Nyanga. Cet environnement paradisiaque est un atout pour la reproduction du cheptel, dont la race Ndama de la RDC a montré son adaptation au milieu et sa résistance aux pathologies bovines.
A preuve, le nombre des bêtes était passé de 6000 à 20.000 têtes de 1990 à 2001 au temps de la SOGADEL. Pour chuter à 1200 têtes lors de la crise en 2004. Si dans l’intervalle, le repreneur SIAT a fait un efforts de remontée à 6000 têtes en 2017, les effectifs ont rechuté à 2000 animaux en 2021. Conséquence des décès liés au peu de suivi pendant la période Covid-19. Mais en 5 mois de présence, GEMAC relève le bétail, passé à 3624 têtes. En minimisant les décès, puis l’introduction des techniques d’insémination de meilleures souches de race appropriée.
Les 122 salariés de SIAT ont été maintenus, avec des salaires régularisés à 150.000f CFA au respect du SMIG et un intérêt croissant pour la gabonisation des postes. Des garanties qui ont muri l’espoir du Gouverneur Nicole NOUHANDO, soucieuse de la lutte contre le chômage. Et si elle a voulu toucher du doigt les réalités, c’est pour présenter aux autorités compétentes des données fiables d’aide à la décision. Et donc éviter de pondre un rapport sur la base des détails dictés.
Sur la responsabilité sociétale, elle a orienté les responsables de GEMAC vers le comité local constitué autour du Préfet. Conseillant d’éviter un protectionnisme domaniale rugueux, au risque d’asphyxier et irriter les populations de Mongo qui ont des besoins à satisfaire pour vivre. Et donc de suivre l’exemple des prédécesseurs (SODEL, Ago-Gabon, SOGADEL, SIAT) pour une cohabitation harmonieuse.