Politique/Élections 2023 : Quand l’opposition agrée son aveu d’échec

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Ils sont peut-être un tout saufs à être des éclairés en matière de gouvernance et de démocratie. Pour des gens qui passent pour des donneurs de leçons. Et pour reprendre le penseur Bernanos : »Les idées sont comme de jolies filles : elles peuvent mal tourner ». En effet, appeler le changement du dispositif électoral, à quelques mois de l’organisation des consultations populaires, relève du sadisme exubérant qui turlupine la classe politique de l’opposition gabonaise. Qui à travers son action fait preuve d’une cécité politique à fleur de peau et du manque de convictions idéologiques et programmatiques. Surtout quand bon nombre de ses acteurs, dont une grande majorité, a occupé des années durant de hautes fonctions gouvernementales dans le pays ou dans l’échiquier de la sphère décisionnelle de l’État. C’est dire si ces derniers ne lisent pas déjà eux-mêmes leur oraison funèbre dans la perspective de 2023.

Est-il encore besoin de leur rappeler de fait que la révision de la liste électorale est une mission pérenne du gouvernement, qui a également avec le parlement l’apanage des lois, et dont les partis politiques ont vivement souhaité le démarrage de l’opération. Le gouvernement interpellé, il y’a quelques temps par la Cour Constitutionnelle, s’attelle actuellement pour que l’opération soit effective sur l’étendue du territoire national dans quelques jours. Malheureusement, pour une opposition groggie et goguenard, il aurait fallu mettre de côté l’application de la loi pour privilégier une consultation « politique » sur un chiffon de mémorandum sur la transparence électorale qui n’a aucune valeur légale ni juridique.

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En dehors de l’importance accordée à ce document par ses initiateurs. Qui sont promptes à se mettre sur des ergots quand il s’agit de dénoncés des manquements ou dérives. Comme aspirés dans une nébuleuse, ces maitres-chanteurs qui content du vent à leurs ouailles, semblent avoir oublié que ces ce même dispositif électoral (révisé) issu de la volonté du gouvernement de mettre en œuvre les recommandations du Dialogue politique d’Angondjé à conduit l’organisation des élections (législatives-locales) de 2018. A laquelle ont pris part plusieurs formations de l’opposition aujourd’hui représentées au parlement ou siégeant dans les conseils locaux.

L’opposition gabonaise est-elle à ce titre atteinte désormais du syndrome pathologique qui altère la vérité ? On comprend des lors que ménageant un aveu d’échec en 2023, après 2009 et 2016, l’opposition préparerait déjà son opinion à elle pour appelé à une énième « concertation politique », a l’issue des scrutins à venir, dont Me Louis-Gaston Mayila et les siens semblent déjà accrochés et entendraient se faire les porte-étendard de l’opposition à ces négociations de la dernière chance pour s’offrir une survit politique.

Thierry Mocktar

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