Politique-Opposition/CNR : Jean Ping, l’opposant qui n’assume plus et ne rassure plus rien

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A quelques cinq (05) mois de l’élection présidentielle, l’opposition à la gabonaise, qui enregistre déjà un nombre impressionnant de « prétentieux » candidats, est toujours engluée dans une métaphore indescriptible entre le renoncement idéologique de soi et l’idée d’un nouvel échec qui taraude le camp de la contestation. Au point où l’on s’interroge de savoir si ces « candidats » ne sont pas de simples faire-valoir du fait du flou persistant qui embrase continuellement l’image de l’opposition au Gabon quand à la participation éventuelle au scrutin de ses principales têtes d’affiches. Quand on sait que le scrutin se déroulera désormais à un tour. Alors que l’idée d’une candidature unique de l’opposition est quasiment rejetée par tous.

Leader de la Coalition pour la nouvelle république (CNR) ou encore la frange de ce qui en reste, Jean Ping qui continue de « reclamer sa victoire de 2016 » garde toujours le mutisme quant à sa participation, ou non, au scrutin. Et, avec cette possibilité d’affronter à nouveau de toute évidence Ali Bongo Ondimba. Il faut dire que du côté de la « pagode » du Charbonnages, devenue un désert, aucune allusion n’est faite sur ses intentions ou l’enthousiasme de Jean Ping d’y prendre part. Excédé et exaspéré par les revers multiples de l’opposition face au pouvoir, singulièrement ceux subit par la CNR, avec les cas de départs multiples de plusieurs de ses anciens compagnons, Jean Ping a décidé de ne plus rien assumé ni rassuré en faveur des siens quant à une manifestation de candidature. « Je ne retiens personne. Chacun peut aller là où il le souhaite« , aurait-il lancé en boutade à certains proches. Qui redoutent son possible ralliement au pouvoir. Alors que ces derniers entrevoyait déjà un possible second round entre le second (Jean Ping) et le vainqueur déclaré de 2016 (Ali Bongo Ondimba).

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Profondément irrité en cela de ne pas s’être rendu au chevet des naufragés et se recueillir sur la mémoire des disparus du bateau « Esther Miracle« , Jean Ping s’est fait de l’antipathie auprès de la population gabonaise. Alors que le chef de l’exécutif gabonais s’y est lui rendu à plusieurs reprises pour réconforter les familles.

Au titre de la solidarité nationale, l’État a décider d’octroyer une somme de 10 millions de francs cfa pour les obsèques à chacune des familles. Et, 3 millions de francs cfa à chaque naufragé pour le soutien moral.

Thierry Mocktar

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