En séjour républicain dans la province de l’Ogooué-Maritime, après l’apothéose et la ferveur populaire reçues, il y’a quelques jours de la part des populations de l’Ogooué-Lolo, les tournées républicaines du chef de l’État prennent, de plus en plus, des allures de dialogue et de retrouvailles communicatives entre Ali Bongo Ondimba et ses concitoyens dans l’arrière-pays du Gabon. Un véritable coup dur asséné à l’opposition par le numéro un gabonais dans la perspective de la prochaine élection présidentielle. Avec en première ligne, dernièrement à Port-Gentil, où d’anciens leaders de l’opposition radicale (Jean Eyeghé Ndong, Féfé Onanga…), qui depuis ont rallier le camp du pouvoir et sa majorité, sont venus en officiels accueillir le président de la République. Certes, pas encore candidat à sa propre succession de manière officielle, mais les actes posés par l’actuel chef de l’État ne trompent pas. Surtout quand ils mettent en évidence l’ambition d’Ali Bongo Ondimba de remporter par « k o » le scrutin à venir.
Incohérente, dispersée et désorganisée quand à l’incapacité d’unir ses propres forces pour affronter le futur candidat de la majorité, la dichotomie de l’opposition ne parvient plus à convaincre les partisans dans différentes agapes. Surtout dans l’Ogooué-Maritime. Une province qu’elle a toujours considéré comme son bastion. Ali Bongo Ondimba a pris le temps d’observer, écouter, analyser avant très, certainement, porter l’estocade finale dans quelques mois, soutien un inconditionnel du pouvoir en place.
Sûr de son avantage dans la province de l’Ogooué-Maritime, le gouvernement, ses dernières années sous l’impulsion du Président de la République, y a consenti d’importantes réalisations infrastructurelles pour booster le développement social et économique de la province. Dont la plus grande est le gigantesque tronçon routier Port Gentil – Omboué (d’un linéaire de 100 kilomètres) ainsi que le pont Ozouri. Qui devrait contribuer à l’essor de l’écotourisme dans l’Ogooué-Maritime. Mais surtout pour rallier la province au reste du pays.
Pour de nombreux observateurs de la vie politique gabonaise, incapable de présenter un véritable programme politique cohérent et crédible au peuple gabonais afin d’inciter les gabonais à son adhésion, l’opposition se lance quasiment vers une incertitude ou encore dans l’inconnue en voulant se focaliser sur le bilan de l’action gouvernementale. Alors que ces acteurs « d’opinion » devraient souffrir de comprendre que l’instabilité ou les déséquilibres des économies mondiales consécutifs à la récession économique ou la la crise sanitaire liée à la pandémie Covid-19, qui ont ébranlé la planète, ces dernières années, n’ont pas été favorables afin de permettre aux différents gouvernements de mettre en place les mécanismes en vue d’assurer le développement économique et social de leurs nations respectives , dont de nombreux pays africains, parmi lesquels le Gabon qui n’en a pas échappé.
Thierry Mocktar
