Appelés à faire valoir leurs droits à la retraite, de nombreux gabonais ayant servi sous le drapeau au sein des forces de sécurité et de défense, ainsi que des nombreux anciens fonctionnaires civils assurés CPPF, demeurent privés de leur pension retraite. Comme unique ressource leur permettant de faire face aux réalité qui entourent leur quotidien, une somme dérisoire telle une bourse scolaire, leur est versée par trimestre au titre de pré-pension, depuis bientôt dix (10) ans.
De nombreuses plaintes de voir enfin leur pension vieillesse payée par la CPPF sont restées sans suite à ce jour. En plus de ce que beaucoup de ces retraités maltraités ont été rappelés au bon Dieu sans avoir eu l’occasion de jouir du fruit de leur labeur, de nombreux autres ont été victimes de maladie cardio-vasculaire à cause des réalités quotidiennes pénibles vécues par eux.

Tenez, par exemple récemment, dans un quartier du 3e arrondissement de Ntoum, un quinquagénaire a vu sa jeune femme le quitter sans état d’âme, faute de la précarité dans laquelle ce compatriote privé de sa pension s’est retrouvé. Le plus dur pour ce dernier est de savoir que sa dulcinée s’est vite retrouvé dans les bras d’un conducteur de grumier résidant dans un quartier voisin.
Quid de la situation des pensions de ces gabonais qui ne demandent qu’à vivre leur vieux jours à peu près dignement ? La CPPF fait-elle une priorité la résolution de cette situation qui accable ces assurés précarisés ? Là gît le lièvre.