«Chers compatriotes bonjour.
Ce matin, en lisant le journal l’Union, j’étais étonnamment étonné des pratiques enfantines de nos éminents cadres, suite à leur égarement permanent et à leur incompréhension des enjeux du moment dûe à leur boulimie du pouvoir à en juger par les actes de suffisance qu’ ils posent au quotidien.
Je me pose finement la question suivante : qu’est-ce qu’être un intellectuel ? mieux qu’est-ce qu’être un universitaire ?
Comment notre éminent Professeur Monsieur Albert ONDO OSSA peut descendre plus bas que terre en demandant l’aide d’un pays étranger pour le mettre sur le fauteuil présidentiel, ce qu’il appelle : le retour à l’ordre constitutionnel. Alors que du constat fait par tous les gabonais du déroulement des élections truffées de fraudes massives ; celles-ci ont été heureusement et simplement annulées par le CTRI des nouvelles autorités du pays.
Comment comprendre cette hypocrisie de nos hommes politiques? Quand on sait que humblement, poliment et respectueusement le général OLIGUI NGUEMA tisse sa toile en rencontrant : la presse, le patronat, la société civile, les partis politiques, les leaders d’opinion, les candidats à la dernière élection annulée. Par son éducation africaine, le général OLIGUI NGUEMA s’est rendu au domicile de monsieur Albert ONDO OSSA pour lui expliquer les tenants et aboutissants du coup d’État enregistré dans notre pays et discuter avec lui de la marche qu’il attend impulser dans le pays.
Le général dit avoir évité de tuer les gabonais comme cela a été en 2016. Le professeur Albert ONDO OSSA sollicite une force étrangère » FANG » pour tuer les gabonais.
Ai-je heurté la sensibilité des uns et des autres ?
Toutes mes excuses pour l’élasticité de ma langue qui s’est faite sans langue de bois.»
Francky BA-DONDO MOUBASSANGO