Assises des églises pentecôtistes et charismatiques : un autre son de cloches, le corps opposé au «leadership» de ceux qui ont «tué» l’église du Gabon depuis 36 ans

0 45

À la veille des Assises des églises pentecôtistes et charismatiques du Gabon, des voix s’élèvent contre ceux qui ont été au-devant de la scène depuis 36 ans. Il leur est reproché, entre autres, de s’être appropriés les assises préparatoires du Dialogue National d’avril prochain sans inclure les pionniers dans l’idée relative à la création d’un haut conseil des églises pentecôtistes et charismatiques, notamment ceux issus de la Coordination des Églises de Réveil dont fait partie l’évêque Jean Bertrand Piebi.

Annoncées se tenir du 15 au 17 mars 2024, les assises des églises pentecôtistes et charismatiques se feront sans la participation des pasteurs de l’intérieur du pays. Ils n’auraient pas été consultés selon le révérend apôtre Gildace Ngoma. Pourtant, depuis le 15 novembre 2023, les femmes et hommes de Dieu de la Coordination des Églises de Réveil avaient initié une caravane d’évangélisation dénommée «caravane de la transition». Le concours de ces leaders d’église avait été sollicité pour la mise en place d’un nouveau modèle d’église de réveil à travers le haut conseil des églises pentecôtistes et charismatiques.

HeaderBanner

D’après le Révérend apôtre Gildace Ngoma, les Assises à venir ne seront qu’une opération de charme, car elles se feront sans les «pères» de l’église de réveil tels que le révérend docteur Jean Roger Magningou, le révérend pasteur Alain Mouandza, l’évêque général Mick Stive Jocktan ou l’archevêque Grégoire de la Chapelle de vie. Ces derniers refuteraient le leadership des «bras cassés» qui se sont accaparés desdites assises.

Ces «pères» estiment que les 36 années auxquelles ils ont été à la tête des églises de réveil n’ont rien produit de significatif. Ils se seraient en revanche distingués par des actes d’intimidation et de repli identitaire. C’est pourquoi, l’apôtre Gildace Ngoma estime qu’un changement de leadership s’impose, car «la foi sans les œuvres est une foi morte». Par conséquent, il appelle à l’arbitrage des autorités de la transition, à l’archevêque ibaba et à son excellence Monsieur le Président de la transition chef de l’état Brice Clotaire Oligui Ngoma.

Jessy Mboukou 

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.