C’est plus de 1300 agents de la CNSS qui se sont mobilisés à travers tout le pays au même moment pour ce compte rendu au sortir de la réunion avec la tutelle. En effet, le ministère des Affaires Sociales au cours des échanges avec la coalition a décidé de soutenir les propositions de l’administration provisoire à savoir la baisse des salaires et la suppression des acquis sociaux des agents de la CNSS enfonçant ainsi le clou. Une dérive qui a suscité la grogne des salariés qui attendent les 8 jours de préavis de grève pour paralyser l’ensemble des administrations de la CNSS.
En effet, Christophe Eyi doit désormais faire face à une forte dégradation du climat social au sein de sa boîte, qui devrait dans quelque jour se matérialiser par une grève générale.
» La baisse des salaires est un raccourci pour des gestionnaires paresseux « , a martélé Louis Jocelyn Ngoma porte-parole de la coalition.
Alors qu’il dispose juste d’un an pour mettre en place des réformes visant à sortir la CNSS de la crise, Christophe Eyi doit désormais faire face à une grogne sociale qui va enfoncer d’avantage la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
» S’ils ne respectent pas les préalables que nous avons posé notamment celui de ne plus jamais faire allusion à la modification de notre contrat de travail et celui de mettre en place un cadre de leader social pour que nous discutions de la vie des travailleurs, autant que nous sommes, c’est nous qui travaillons à la CNSS, nous avons toutes les ressources pour savoir qu’est-ce qui rentre ici à la CNSS et qu’est-ce qui est payé. Nous le savons, on ne peut pas nous dire aujourd’hui que on va supprimer un ensemble de nos primes, un ensemble de nos accessoires de salaires parce que la Caisse est en difficultée. Nous avons toutes les ressources qui permettent d’analyser l’ensemble des solutions qui doivent être envisagées avant de passer à la baisse des salaires « , a souligné le porte-parole.
Pour Louis Jocelyn Ngoma, le code de sécurité sociale est bien précis. Il n’y a qu’un directeur général qui peut le faire. Nous n’avons pas signé de contrat avec l’actuelle administration provisoire, mais plutôt avec un DG et c’est lui qui devrait modifier les dispositions de notre contrat, il n’en demeure pas moins que la situation actuelle nécessite des sacrifices de la part de l’ensemble.
La rédaction