« C’est dans la difficulté que l’on reconnaît ses vrais amis ». Malheureusement, pour le chef de l’État, c’est une véritable « balkanisation », alors que le numéro 1 gabonais reste seul face à une cabale odieuse qui est faite autour de sa santé par une horde de ses adversaires. Alors qu’Ali Bongo Ondimba continu d’assumer avec abnégation et pondération ses charges au sommet de l’Exécutif du pays, afin de maintenir le climat de confiance confier à lui par le peuple gabonais souverain. Les principaux piliers du régime, quand à eux, sont étonnamment sceptiques et atones face aux attaques subit par le Président de la République. Alors que nombreux sont ceux de ces acteurs et personnalités politiques qui inondent l’espace politique national en prétendant soutenir l’action d’Ali Bongo Ondimba. Leurre ou fuite en avant des pseudos inconditionnels fidèles du chef de l’État ?
En effet, comment comprendre que le chef de la majorité se trouve livré à un acharnement sans que ceux qui prétendent soutenir son action ne manifestent une quelconque réaction de désapprobation de ces affabulations que l’on connaît pourtant comme étant mensongères. A moins que ces derniers ne soient complices en silence de ces actes. Entre les dons alimentaires, de kits scolaires ou autres au nom du chef de l’État à travers certaines circonscriptions électorales du pays a plus d’impact auprès des populations que le fait de dénoncer la cabale dont Ali Bongo Ondimba, qui est le principal bienfaiteurs des populations, est victime depuis quelques temps. Dans un contexte de crise multiforme, le manque de réactivité de la part de certains acteurs de l’exécutif et de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE) est un sérieux handicap pour le camp du pouvoir.
La formation d’un nouveau gouvernement, dont l’attente devient interminable, avait déjà suscité quelques espoirs. Tant plus qu’il s’agissait pour Ali Bongo Ondimba de libérer les gabonais de l’angoisse en nommant, au mérite, des hommes et des femmes capables et déterminés dans l’action et l’engagement pour ne plus vivre pareille situation de léthargie.
Lors de son traditionnel discours à la nation du 17 août 2021, Ali Bongo Ondimba avait pourtant fustiger le comportement anti patriotique de certains de ces concitoyens qui, à travers leurs actions, maintenait le pays en otage. La balle est donc entre les mains d’Ali Bongo Ondimba qui devra utilement procéder au bon rééquilibrage de son exécutif. Quelques jours de plus seraient de trop, pour de bonnes raisons économiques et de mauvaises raisons politiques.
Thierry Mocktar