La voie expresse du Boulevard Triomphal de Libreville, est vieille de plus de 45 ans. Les travaux pour sa rénovation conduits par la Socoba, une entreprise à qui l’État doit plusieurs milliards et qui se devait de démarrer les travaux avec ses moyens de bord.
A y voir de plus près, la voie expresse du Boulevard Triomphal réalisée sur deux voies, et qui date de plus de 45 ans est arrivée dans sa phase d’obsolescence.
En témoigne ses buses métalliques, intégrées à son lancement qui font montre de vieillissement par la rouille et qui ont finis par occasionner un débordement des eaux sur le Boulevard Triomphal en temps de pluies, souvent à l’origine de certaines difficultés de circulation sur cet axe.
L’entreprise Socoba, en charge des travaux de rénovation s’y prend bon gré malgré depuis plusieurs mois pour redonner au Boulevard Triomphal toute sa fluidité de circulation.
Mais il se trouve que ces travaux, sont assujettis à plusieurs contraintes qui ne sont pas prises en compte par la critique des citadins qui accusent injustement d’incapacité la SOCOBA, qui est pourtant une entreprise pionnière des BTP au Gabon.
En vérité les travaux de réhabilitation du Boulevard Triomphal, ont du mal à se faire de façon soutenue en raison des limites financières qui sont ceux de la SOCOBA, à qui l’État doit toujours plusieurs milliards.
Ensuite, il faut comprendre que Socoba aurait pu accélérer les travaux, sauf que les factures d’avancement mensuel n’ont pas été payées dans les délais prévues et avec de retard.
L’autre raison complètement ignorée du grand public, dont la critique acerbe ne tient pas à la vérité, est de considérer qu’il y a encore sous le sol du Boulevard Triomphal, des buses en acier se trouvant à plus de dix (10) mettre de profondeur qu’il faut nécessairement enlever afin de permettre une poursuite rapide des travaux.
Cependant, techniquement cela ne peut se faire qu’à l’aide d’une machine que Socoba ne dispose malheureusement pas. Il reste à cette entreprise que de recourir à une technique qui est jugée trop onéreuse, ou à la location de cet engin auprès des autres opérateurs de la place.
Maintenant, il y a le fait que ces travaux de réhabilitation se font de jour en période de forte circulation. Toute chose qui ne facilite pas non plus de gagner en célérité.
Autant de raisons parfois peu comprises du grand public, font les travaux piétinent un peu et donnent l’impression qu’on avance pas.