Le climat social de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) est de nouveau en ébullition après l’accalmie de ces derniers jours. Car plus rien ne semble aller pour le meilleur dans la satisfaction des salariés qui reprochent à leur direction générale un manque de management. Notamment l’épineuse question de la gestion des dossiers des retraités. Encore et surtout pour ce qui est de l’irrégularité dans le paiement des salaires. Une situation qui enfonce de nouveau la gestion de l’actuelle direction générale.
Dans un communiqué officiel rendu public, le Lundi 25 avril 2022, le Collectif de l’unité syndicale de la CNSS a fustigé, ce qu’il ya lieu de considérer comme une « injustice sociale », dans les retards cumulés relatifs au paiement des salaires.
Dans une nouvelle approche afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics et de l’opinion nationale locale, les partenaires sociaux ont dénoncés plusieurs autres griefs. Dont celui de ne plus payer régulièrement les salaires de l’ensemble des agents à la date du mois qui donne droit aux salaires, conformément aux dispositions de l’article 182 du Code de travail en vigueur en République gabonaise.
Le Collectif de l’unité syndicale de la CNSS a également dénoncé d’autres griefs qui en découlent. « Certains agent reçoivent leurs salaires parfois même largement au-dessus des 5 jours prévus par le Code du travail en vigueur. Créant ainsi des préjudices au détriment de plusieurs agents, au sujet des engagement vis-à-vis des tiers. C’est le cas, par exemple, de la flotte d’assurance véhicule, conclue depuis plusieurs années entre AXA et le Syndicat national de la Cnss (Syna-CNSS), qui vient d’être suspendu pour non reversement de la retenue à la source par la CNSS« , souligne le dit communiqué.
En effet, depuis l’arrivée du directeur général, Patrick Ossi Onkori, à la tête de la direction générale de l’administration sociale gabonaise, plusieurs dérives de gestion sont dénoncées de manière récurrentes dans une institution qui mérite un meilleur traitement dans le management.
Thierry Mocktar