Crise à l’UPG: après leur victoire judiciaire contre l’ancien président Mathieu Mboumba Nziengui pour «diffamation», les trois cadres du parti indexés se tournent vers l’avenir

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C’est à la faveur d’une conférence de presse animée le samedi 02 mars courant, que trois cadres de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) estés en justice par l’ancien président dudit parti, Mathieu Mboumba Nziengui pour «diffamation», ont fait part de leur «relaxe pure et simple de toutes charges».En décrépitude depuis la mort de Pierre Mamboundou, l’UPG veut désormais retrouver son lustre d’antan, et promet de participer au prochain dialogue national.

Constatant la «mauvaise» gestion de leur parti l’Union du Peuple Gabonais (UPG) par Mathieu Mboumba Nziengui dès l’entame de son mandat en 2016, et aggravée par une confiscation dudit parti au terme de celui-ci en 2019, le 21 septembre 2023, l’ensemble des quinze (15) membres du secrétariat exécutif avait prononcé la mise à l’écart de ce dernier de sa présidence au cours d’une déclaration.

Pour le secrétariat exécutif de l’UPG, l’ex président avait commis une «violation flagrante du cadre juridique du parti». En effet, cinq ans après l’expiration de son mandat, il aurait refusé d’organiser un congrès afin de renouveller les instances du parti, mais aussi de céder la gestion au secrétaire général comme le stipulerait les textes de l’UPG.L’ utilisation des finances du parti à des besoins personnels et la nominations des membres de sa famille biologique à des postes stratégiques figuraient aussi dans le cahier de charges.

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En guise de riposte, Mathieu Mboumba Nziengui avait décidé de porter plainte exclusivement à trois cadres dudit parti, notamment Serge Alain Nzamba, Jean Claude Kombila et Mulunghibwangue pour «diffamation et trouble à l’ordre public».

Après leurs successives auditions à la police judiciaire, au Conseil National de la Démocratie (CND) et auprès du procureur de la république, les deux parties avaient fini leur course au tribunal le 1 février 2024. Et le 29 du même mois, le tribunal s’était prononcé sur la plainte en diffamation. «Le délibéré a été prononcé de la manière suivante : relaxe pure et simple de toutes charges de l’ensemble des trois cadres du parti.», a déclaré le secrétaire général adjoint 1, Serge Alain Nzamba.

Dorénavant à la tête de l’UPG conformément aux textes de cette formation politique, ce dernier ambitionne organiser un congrès dans les meilleurs délais.Pour l’heure, le bureau transitoire qu’il dirige compte bien jouer sa partition au dialogue national d’avril 2024.

Jessy Mboukou

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