A travers une correspondance, en date du 15 septembre 2021, adressée à la Direction générale de Foselev-Gabon par la Confédération Syndicale Internationale CSI-Afrique dont est affiliée la Confédération syndicale du Gabon (COSYGA), l’organisation régionale africaine à dénoncer une vague de licenciements abusifs des travailleurs par la Direction de Foselev-Gabon. Et a exigée, des responsables de l’entreprise, le respect des libertés syndicales en vigueur dans le pays.
A travers cette correspondance, la CSI-Afrique a énoncé de nombreux cas de violations des droits des travailleurs licenciés déploraient des réticences et la résistance de leur direction générale à toute forme de représentation du personnel ou d’activité syndicale. C’est d’ailleurs le recours à la grève pour exiger le respect de la législation du travail en vigueur au Gabon qui est aujourd’hui la cause du licenciement abusif de ses travailleurs, parmi lesquels des délégués syndicaux.
Alors qu’un arrêté en date du 8 juin 2021 de la Cour d’Appel a confirmé un caractère de grève licite. Démontrant de ce fait, que les travailleurs licenciés ne sont que des victimes collatérales.
En adhérant pleinement aux libertés d’associations qui sont un droit fondamental proclamé dans la Déclaration universelle du droit de l’homme, le Gabon s’est toujours impliqué dans le respect de tous les travailleurs. Cela exige que ces derniers devraient se constituer en syndicat ou rejoindre le syndicat de leur choix pour la promotion et la défense de leurs intérêts professionnels, conformément au conventions internationales de L’OIT (Organisation internationale du travail), particulièrement les conventions fondamentales 87 sur les libertés syndicales et la protection des droits syndicaux, et 98 sur le droit d’organisation et de négociations collectives.
La CSI-AFRIQUE a donc invité les responsables de Foselev-Gabon à se conformer strictement à la législation en vigueur et aux instruments juridiques internationaux relatifs à la jouissance des droits et libertés des travailleurs.
Tout en exigeant la réintégration des travailleurs licenciés à une compensation pour les dommages causés. En demandant aux Autorités compétentes gabonaises de prendre des dispositions afin de garantir la liberté syndicale au Gabon.
La rédaction