Education : la Conasysed reconduit son mouvement de grève

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Ce lundi 4 octobre, au cours d’une conférence de presse, la Conasysed a réaffirmé son mouvement de grève initié le 28 septembre dernier et dit non à la vaccination obligatoire.

POINT DE PRESSE DE LA CONASYSED
DU LUNDI 04 OCTOBRE 2021

Mesdames et messieurs, chers collègues, chers Enseignants !

Le 27 septembre 2021, l’Assemblée Générale des Enseignants a reconduit une grève de deux semaines reconductible au regard du bilan négatif de l’exécution du cahier de charges de la CONASYSED .

En rappel, le 12 juillet 2021, dans une démarche pro-active, la CONASYSED saisissait le premier ministre, chef du gouvernement pour l’interpeller sur la nécessité et l’urgence de résoudre, avant la rentrée scolaire 2021-2022, au risque de la voir perturbée, un certain nombre de points du cahier de charges, à savoir :

  • la régularisation des situations administratives ;
  • l’organisation des concours internes d’entrée à l’ENI et à l’ENS ;
  • le paiement des rappels solde ;
  • l’octroi de la prime covid-19 ;
  • l’arrimage de la pension retraite au nouveau système de rémunération ;
  • la construction des établissements scolaires ;
  • la régularisation des nominations des chefs d’établissements et autres administratifs, etc.

Hormis la nomination des chefs d’établissements dont la satisfaction est mitigée car nous attendons la publication du décret y relatif conformément aux textes en vigueur et la rectification de toutes les erreurs y relatives : doublons, personnes décédées…, la nomination des autres administratifs: directeurs d’académies provinciales, directeurs des zones académiques, chefs de circonscriptions scolaires et les responsables de l’administration centrale, tous les autres points ci-dessus cités n’ont trouvé aucune solution.

Et depuis le déclenchement de la grève le 28 septembre 2021, le gouvernement comme à son habitude joue la carte du pourrissement. Aucune négociation n’est ouverte.

Au cours de cette Assemblée Générale, les enseignants se sont également prononcés contre la vaccination obligatoire conformément :

  • à l’article 7 du pacte international relatif aux droits civils et politiques qui dispose : «Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. En particulier, il est interdit de soumettre une personne sans son libre consentement à une expérience médicale ou scientifique» ;
  • au discours du Président de la République et aux propos du Ministre de la Santé qui déclaraient :«la vaccination n’est pas obligatoire ; nous n’obligerons personne à être vacciné. Le vaccin sera volontaire avec un consentement éclairé».

Malheureusement, depuis un certain temps, insidieusement le gouvernement est en train de rendre obligatoire la vaccination contre la COVID-19.
Au Ministère de l’Education Nationale, le Secrétaire Général dudit Ministère, dans la note circulaire n°1300/MESRTTENFC/SG, instruit les Directeurs d’académies Provinciales, les Directeurs de Zones Académiques et les Chefs de circonscriptions scolaires à rendre effectives les campagnes de vaccination qui seront organisées dans les différents bassins pédagogiques.

Rappelons que « le vaccin est une préparation biologique administrée à un organisme vivant afin d’y stimuler son système immunitaire et d’y développer une immunité adaptative protectrice et relativement durable contre l’agent infectieux d’une maladie particulière ».

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Selon l’épidémiologiste Arnaud Fontanet en juillet dernier sur BFMTV : « le vaccin, on nous le promet. D’expérience, un vaccin c’est plusieurs années de développement, il y a bien sûr un effort sans précédent aujourd’hui mais je serais quand-même très surpris qu’on ait en 2021 un vaccin efficace».


En effet, selon la communauté scientifique, il faut 10 à 14 ans de recherche pour développer un vaccin.

Ainsi, plusieurs étapes sont nécessaires :

  • Phase exploratoire : il s’agit alors de comprendre la maladie, identifier ses protéines, la séquencer, trouver l’antigène. Cela peut prendre des années. Pour le VIH par exemple, cette phase n’est toujours pas finie plus de 30 ans après la découverte de la maladie.
  • Phase pré-clinique : celle des premiers tests sur des cellules de culture ou des animaux. Les scientifiques cherchent alors à répondre aux questions :
    • Innocuité : quelle dose administrer sans toxicité pour le corps ?
    • Quelle tolérance au produit ?
    • Immunoginicité: quelle efficacité en termes de réponse immunitaire ?
  • Tests cliniques sur des humains : le vaccin est testé sur un groupe dit expérimental qui reçoit le vaccin ainsi que sur un groupe dit contrôle qui reçoit un placebo.
    • tests cliniques, phase 1, 1 an à 2 ans :
    Les chercheurs testent toujours l’innocuité, la tolérance et l’immunoginicité.
    • Tests cliniques, phase 2, 2 ans à 5ans :
    Cette phase dure deux à cinq ans. Les chercheurs testent les effets secondaires récurrents, la dose optimale, la réponse immunitaire et la durabilité de la protection.
    • Tests cliniques, phase 3, 3 ans à 5 ans :
    Cette phase dure entre trois et cinq ans. Cette phase cherche à évaluer le rapport bénéfices / risques tout en continuant à évaluer l’efficacité du vaccin.

Au regard de ce qui précède, est-ce que ces différents vaccins contre la COVID-19 qui datent de moins d’un an en 2021 seulement, ont-ils respectés toutes ces étapes scientifiques citées ci-haut avant d’être administrés aux humains ?
Pourquoi fait-on signer une fiche de consentement aux futurs vaccinés ?

Pourquoi l’Etat n’assume-t-il pas ses engagements en cas d’effets secondaires chez le futur vacciné ?

Pourquoi beaucoup qui se sont fait vacciner, contractent-ils encore la COVID-19 jusqu’à en mourir alors que le vaccin est censé les protéger ?
Autant des questions que nous pouvons nous poser.
Le vaccin étant encore au stade expérimental, il ne saurait être administré et rendu obligatoire.

Chers Enseignants, nous devons réitérer notre refus à la vaccination obligatoire conformément à la décision de l’Assemblée Générale du 27 septembre 2021.
Le vaccin étant devenu un danger qui peut nous être administré contre notre volonté, quittons les établissements scolaires. Sachez que nous sommes en grève. Ce vaccin nous place désormais devant un dilemme : choisir entre la mort et la vie.

Nous encourageons plutôt le gouvernement, en attendant que ces vaccins respectent toutes les phases scientifiques du développement, à financer la recherche d’un remède local efficace.

Pour terminer, nous demandons aux enseignants de continuer à respecter et à exécuter le mot d’ordre de grève déclenché le 28 septembre 2021 et ce, pour deux semaines reconductible d’une part, et d’autre part, nous les invitons à la grande assemblée générale du lundi 11 octobre 2021 à 10h au terrain de basket-ball de la cité AWENDJE.

Nous vous remercions.

Pour la CONASYSED,
Le Délégué Général,

Louis Patrick MOMBO

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